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Propos du père François 16 12 2010

Publié le 17 décembre 2010 par Maurice Puault

 

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Romainville, le 16 décembre 2010

Propos du père François

Lettre à Philippe Guglielmi

Mon cher Philippe

Je suis parti trop vite en Bretagne et je n’ai pas eu le loisir de « rectifier le tir ».

Dans un de mes derniers propos, je stigmatisais le PS, qui :

1° avait voté comme un seul homme, à Est-Ensemble, pour le rattachement à Véolia dans le même temps que sa direction nationale adoptait une charte publique de l’eau ;

2° avait accepté (dans ce même cadre et en ton absence) de siéger sous la protection de vigiles aussi nombreux que redoutables.

3° avait ramassé une gamelle au premier tour des élections de Noisy (cela, c’était avant le deuxième tour, où le non-report des voix socialistes sur Gilles Garnier a largement contribué à la victoire de la droite, ce qui se passe de commentaire).

Dans l’introduction de mon papier, je faisais allusion à toi (comme, dans la conclusion, je faisais allusion à Jean-Paul Huchon) et, parlant au figuré, je disais qu’il allait vous falloir bonne santé et cuir épais pour affronter les giboulées qui viennent.

Tu as cru que je faisais allusion à ta santé « physique », ce qui n’était évidemment pas le cas, et je t’en donne acte ici publiquement.

Je regrette en tout cas de t’avoir blessé, car, si j’aime bien ferrailler avec toi, je ne pratique pas les coups bas. 1)

Je profite de ce courrier pour te demander ton avis sur des propos qui me sont parvenus de façon anonyme, dont je ne peux donc garantir l’authenticité et dont je ne sais où ils circulent (encore que…).

Voici le premier, que je suis heureux de porter à la connaissance de tous mes lecteurs :

« Si on pouvait arrêter de transmettre sur cette liste (?) les propos orduriers de ce François Le Cornec, ancien commissaire de la Police de l’Air et des Frontières, retraité désœuvré et complètement fracassé, qui, il n’y a pas 15 jours, s’en prenait à Dominique (Voynet ?) en la traitant de « petit tyran » et qui ,passe son temps à dégueuler son fiel populiste et facho sur tout ce qui ressemble à un élu (…. ). »

Le deuxième : « Vous trouverez ci-dessous les extraits des attaques parues sur les blogs de Romainville où l’on s’en prend également à Dominique Voynet et où l’on sème la confusion au sein des élus et militants EE les Verts de Pantin pour le débat sur l’eau !

Ces attaques émanent du Comité Citoyen Romainvillois. 2)

Elles sont l’œuvre de M. François Le Cornec, la plume patentée de M. Stéphane Weisselberg, président du CCR (etc., etc.) »

J’espère, mon cher Philippe, que ces lignes t’auront autant diverti que moi.

Elles sont l’œuvre du brave Gerald Calzettoni, ce nain, ce rat agrippé au morceau de fromage qu’il a trouvé par miracle et qu’il ne voudrait à aucun prix partager.

Je ne vais pas lui répondre ; ça me serait facile et je le ferai peut-être en d’autres temps.

Je me contenterai pour l’instant de quelques commentaires :

1°Il faut que le danger soit bien pressant de voir arriver chez nous de vrais écolos, capables d’idées et de projets originaux pour que Gerald sorte ainsi de ses gonds et perde tout contrôle, et que, après avoir demandé à ne plus voir ma prose, il prenne la peine de la citer ;

2°Je ne pense pas avoir traité D. Voynet de «  petit tyran « » (ce ne serait de toute façon pas bien grave.) 3)

J’ai même écrit voici peu qu’elle « avait sauvé l’honneur de la gauche » (pas Gerald, hélas).

En outre, je ne m’en prends pas à « tous les élus », mais à des gens comme Calzettoni, ce qui n’est pas du tout la même chose.

3° Je suis étonné et déçu de voir que le second texte est contresigné par Raymond Cukier, ce même Raymond à qui je disais voici peu que je respectais en lui le vieux militant ainsi que l’ensemble de sa vie. 4)

« Tu n’as pas honte, Raymond, de t’acoquiner à ce médiocre et de signer de pareils torchons ? ; nous en reparlerons à l’occasion « entre quat’zyeux » ».

4° Vous avez compris que les invectives du petit Gerald n’ont pas d’autre but que de déconsidérer le Comité Citoyen aux yeux des écolos pour empêcher la fusion qui se profile et qui rendrait aux verts leur vraie nature.

Je me vois donc contraint de répéter pour la cinquantième fois que « LES PROPOS DU PÈRE FRANÇOIS N’ENGAGENT QUE MOI-MÊME ET NE TRADUISENT EN AUCUNE FAÇON LES POSITIONS DU CCR ».

Ils me sont personnels et S. Weisselberg a déjà eu, à plusieurs reprises, l’occasion de les désavouer fermement.

La ficelle de Gerald est grosse comme un câble ; il est vrai qu’un ne peut pas lui demander la moindre finesse. (MdR)

6° A la différence de Stéphane, qui est un ami très cher, je n’ai pas (pour le moment) adhéré à Europe Écologie ; j’ai trop peur d’y rencontrer des gens comme Gérald ; j’attendrai donc qu’il en soit exclu pour revoir éventuellement ma position.

J’en reviens à toi, mon cher Philippe.

Tu auras sans doute noté comme moi, que Gerald semble considérer que le fait que j’ai été commissaire à la PAF serait plutôt une tare (j’imagine, vu le contexte, que, s’il le précise, ce n’est pas pour me glorifier. )

J’ai depuis longtemps compris que le chef d’escadron (maintenant lieutenant-colonel si je ne m’abuse) que tu fus est plutôt fier, comme moi, d’avoir servi la patrie.

Alors, rends-moi un service : tire un peu les oreilles (vertes ?) du galopin que tu côtoies au conseil municipal (puisqu’il dévoile le mien, j’aimerais qu’il nous fasse connaître son CV et notamment le montant de ses ressources quand on lui a fait l’aumône du poste de maire adjoint) ; ça m’évitera d’avoir à lui botter les fesses…

Cordialement et sans rancune.

François Le Cornec

Note pour J-L A : et moi qui dis de faire court…J’attends avec impatience le 21 décembre.

J’attacherais du prix à ce que mes lecteurs (ou toi, Maurice) portent ce propos à la connaissance des écolos…

Commentaires de Maurice

1) Cela change de beaucoup, et cette mise au point est nécessaire.

2) Sur leur blogue, il n'y a rien de tel, le dernier article appel à aller à la réunion débat du 22 novembre sur la gestion publique de l'eau.

3) ben oui, puisque même les élus montreuillois le disent.

4) comme quoi nous connaissons mal les personnes que l'on apprécie, certaines mordent les mains qui les soutiennent.


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