Pain à hamburger ou bun’s

Par Boljo

A écouter sans modération, un message humanitaire universel

Dans ce « Stand by me » il n’y a que d’illustres inconnus débordant de talent et de bonne volonté à qui ce clip ne  rapportera certainement rien, pas plus qu’aux réalisateurs du clip.  Regardez bien au bas de l’image où a été tourné et où se  trouve chacun des musiciens ou chanteurs de cet orchestre impossible. (http://vimeo.com/moogaloop.swf?clip_id=2539741)

Merci à Daria blogue pour le tuto sur l’insertion d’une vidéo vimeo parce qu’en bonne galérienne blogueuse, j’ai bien galéré et même envisagé – un court moment – de me mettre au tricot, activité très à la mode en ce moment.

Hamburger maison

THE RECETTE POUR NAIMERIEN,

verdict : le repas le plus équilibré du MOOOONNNNN-DEUUUHHH !!!

Pain à hamburger ou bun's

Histoire du hamburger et origine

Au début étaient les Mongols, enfin pas au tout début du monde, juste de l’histoire du hamburger. Les Mongols n’étaient pas grands et chevauchaient de tous petits poneys très robustes. Ce qu’il leur manquait en taille, il le compensait largement en férocité, toujours aucun rapport avec notre sandwich, on y vient. En même temps, comme on est qu’au 12ème siècle avant d’arriver à Ronald vous avez le temps de vous endormir.

Donc les Mongols lancés à la conquête du monde par Genghis Khan (1155-1227) chevauchaient pendant des heures sans s’arrêter et pour manger sans descendre de cheval, ils avaient pris l’habitude de mettre de la viande sous leur selle pour l’attendrir. Vu qu’elle était au chaud, ça lui évitait aussi d’être gelé, par contre question odeur…

Son petit fils, Khubilai Khan, (celui de Genghis Khan, on suit un peu) avait gardé la même méthode lorsqu’il envahit Moscou en 1238. Les russes adoptent le steak et comme ils nommaient les Mongols, les Tartares, cela devint le « Steak Tartare« . Je sais pas pourquoi mais ça fait un peu sauce mon histoire.

Bon de fil en aiguille le plat s’enrichit d’oignons, d’oeufs, que sais-je encore et voyage dans toute l’europe pour arriver dans le port de Hambourg, (on se rapproche) en Allemagne où il est déjà très populaire à la fin du 18ème siècle.

Au milieu du 19ème, de nombreux allemands immigrent en Amérique emportant avec eux la viande salée, mélangée avec des oignons et de chapelure, et parfois fumée, pour pouvoir se conserver durant la longue traversée et la recette traverse ainsi l’Atlantique.

Les immigrants juifs continuent de le préparer de cette façon et la recette se répand en Amérique. De New York jusqu’en Californie en passant par les Grands Lacs, le Dakota, l’Iowa, et le Colorado, le hamburger, qui rappelle aux immigrants leur pays d’origine, devient vite un signe d’adaptation à la patrie de l’oncle Sam... S’il semble que le « bœuf de Hambourg » ait été déjà servi entre deux tranches de pain sur les bateaux, plusieurs américains se disputent la paternité de cette brillante idée.

Ronald McDonald en Thaïland

En 1931, la bande dessinée Popeye (là, on est très, très, loin) accueille un nouveau personnage : Wimpy, dont le signe particulier est d’adorer les hamburgers. Sa popularité est telle qu’une chaîne de restaurants de hamburgers voit le jour, appelée Wimpy’s.

En 1948, Maurice et Richard MacDonald ont la bonne idée de proposer un self-service aux clients de leur salle de cinéma, ils deviennent vite célèbres dans toute la Californie.

En 1954, un certain Ray Kroc, placier en hachoirs électriques, s’interroge à propos d’une importante commande venant de Californie. Il profite d’une tournée pour visiter ce gros client, impressionné par la rapidité du service des deux frères et le faible prix des petits pains fourrés de steak haché, de ketchup et de salade, Ray Kroc propose un marché aux deux patrons.

Le jour même, il repart avec un contrat de franchise l’autorisant à mettre sur pied une chaîne de restaurants qu’il baptisera : McDonald’s. Le concept finira par conquérir toute la planète.

Ray Kroc meurt en 1984 et laisse une impressionnante fortune à sa femme Joan. Celle-ci disparaît à son tour en 2003, léguant 1,5 milliard de dollars à l’Armée du Salut… Glob

Donc Ronald McDonald est un personnage totalement imaginaire habillé de manière criarde et ridicule, symbole de la compagnie vendant des hamburgers.

(Source : http://www.club-sandwich.net, http://fr.wikipedia.org/wiki/Hamburger, photo, http://commons.wikimedia.org/wiki/File:Ronald_mcdonald_thailand.jpg?uselang=fr).

Il ne fait pas sa prière, il s’agit du signe de bienvenue en Asie, on joint les mains et on s’incline devant son interlocuteur en disant Namasté = bienvenue.

Carla a passé son temps à le faire en Inde ces jours derniers remportant ainsi un vif succès, quelle femme simple !

Bun, littéralement : petit pain en anglais

Hambuger, originaire d’Hambourg, le ham n’a rien à voir là-dedans, le mot désignant par extension aujourd’hui le morceau de viande aussi bien que le sandwich.

Cette recette peut servir également pour réaliser des « navettes » à garnir de mets divers et variés, tels que, des mousses, du fromage fondu, du foie gras, des petits légumes en béchamel, ou encore en dessert ou au petit déjeuner avec de la pâte à tartiner maison, des confitures,…

POUR 8 PAINS

Mettre dans l’ordre et dans la MAP

  • 20 cl d’eau tiède
  • 7,5 cl de lait
  • 1 oeuf battu
  • 60 g de margarine
  • 1 c à c de sel
  • 500 g de farine
  • 2 c à s de sucre
  • 1 c à c de levure de boulanger
  • 1 c à c de bicarbonate

Lancer le programme « Pâte levée » pour env. 1 h 30. Laisser lever, si possible,la pâte encore le même temps dans la cuve.

La déposer sur une plaque anti-adhésive sans la déchirer, huiler vos doigts pour éviter que cela ne colle.

Diviser la pâte en 8 morceaux. Replier la pâte par en-dessous pour façonner chaque boule, comme si vous vouliez la border, vous obtiendrez ainsi un dessus bien lisse. Pincer légèrement le dessous avant de déposer les boules sur une plaque anti-adhésive.

Avec des doigts légèrement huilés ou tout juste farinés, appuyer fermement sur les boules pour les aplatir. Couvrir d’un torchon propre et sec et laisser lever de nouveau 1 h à 1 h 30.

Sandra propose le test de l’empreinte : après qu’ils aient doublé de volume ou presque, leur surface doit être lisse et en appuyant LÉGÈREMENT avec le doigt, la pâte doit revenir lentement à sa position initiale. Si l’empreinte du doigt reste sans revenir et que la surface apparaît translucide (au lieu d’être opaque) et que l’on devine des bulles d’air affleurant sous la surface, il y a urgence à enfourner.

Badigeonner au pinceau avec :

1 jaune d’oeuf battu

Parsemer de graines de sésame.

Enfourner à four chaud, cuire 15 à 20 mn à 200°. Sans oublier le petit ramequin d’eau et le coup de buée.

Recette issue de chez Sandra ou vous trouverez également la recette sans MAP et d’autres merveilles sur la boulange.

Pain à hamburger

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