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Merry christmas, What else...

Par Balder

La soupe académie retransmet dans la mire ses avis de tempête, ventilation neurale permanente assuré par temps de cerveau disponible continu, c'est le temps de l'avent alors préparé vous au pire. Il n'y aura pas de déchets, pas non plus de frappe chirurgicale, tout sera pris en bloc, des kilos de matière grise supplantée par des doses de vaseline audiovisuelle. en masse vous dis-je, en masse et rien de plus. Crèves coeurs souffreteux en rondelles dissipées d'un salami anonyme, une à une les danseuses font le show sur le parvis glacé où quelques antilopes ventriloques s'esquintent la glotte au dessus des présentateurs vedettes, nécrophiles assommants d'ennuis triturant des invités nécrosés sur de grands canapé rouge. Il aura sa tenue de gala mitée aux encolures et dans le rétroviseur suintant du crâne d'un caméraman, il saupoudrera d'indices équivoques les ellipses d'une biographie rectiligne. Des sucreries acidulées dégoulinent maintenant de chaque sourires aux dents pavées d'ignobles intentions. Faire le pourtour de la question en gesticulant de midi jusqu'au bonheur les inconséquences versatiles de ces actes manquants pour parfaire en jurisprudence l'accès banal des fossoyeurs d'un passé réinventé faute de présent à venir. Soucoupes polymorphes, la speakerine potiche n'est plus de rigueur, elle cède aujourd'hui sa place à la soupière venimeuse éjaculant son pollen d'ineptie aux quatre vents du studio, sous les hourras reluisant de névrose d'un public de cire, aseptisé version Tussaud. Ni bon ni mauvais, tout au plus des graines stérile assaisonnées d'eau croupie, mises en valeur par les strates clinquantes d'une cachexie mal apprivoisée par de vétustes paillettes d'anxiolytiques périmés . Le sang se glace, le corps se terre lorsque sous les lampions niaiseries et crépuscules s'assemblent convaincant pour un dernier tour de chant en l'honneur d'une idole défunte, vestiges stellaire parcourus de cris édifiants empesés d'accent québécois propre à pousser aux suicides ours polaires et caribous dans le même lac d'acide dégivré à l'éthanol. Les projectionnistes baillent leurs smics aux corneilles de la dévotion, l'un entend l'autre qui se perche à grandes enjambés de narines, outrepassant la ligne équatoriale et choisissant pour se finir un ORL colombien de premier choix. Qu'il en soit de fil en aiguille des fête télévisuelles, nous préfacerons nos absences de télés spectres indisciplinés en réécrivant le programme dans les entrailles d'un animal domestique, peu importe lequel pourvu qu'il lui reste encore un peu de venin.

Balder


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