Fait marquant : internet devrait attirer davantage de dépenses publicitaires que la presse papier en 2010 aux Etats-Unis. La tendance est d'autant plus significative qu'elle reste vraie, même si on prend en considération dans le calcul le budget publicitaire généré par l'activité en ligne de la presse traditionnelle.
Une tendance de fond du marché publicitaire
On s'y attendait un jour où l'autre, ce bouleversement de la hiérarchie des investissements publicitaires avait donné lieu à de nombreuses prédictions ces dernières années. Mais nous y sommes, l'inversion des positions entre la presse traditionnelle et le web semble désormais irrévocable.Symbolique cette année, l'écart n'est que de 100 millions de dollars, il devrait se creuser à 4 milliards de dollars l'année prochaine, selon les prévision d'e-Marketer. A noter que cette année, la baisse des dépenses publicitaires dans la presse papier aux Etats-Unis est de 6%, alors que la progression des dépenses dans la publicité en ligne est de 10,5%, ce qui montre que cette dernière mord sur d'autres secteurs médiatiques.
A la recherche d'un meilleur ROI
Il est clair qu'une des raisons de la progression de la publicité en ligne est la conséquence des ajustements du comportement des annonceurs avec la crise. Avec des budgets revus à la baisse, les acteurs marketing cherchent à assurer le meilleur ROI possible. Dans ce cadre, la publicité en ligne, et particulièrement celle payée au clic (CPC) parait aujourd'hui plus sûre et plus efficace, en terme de ROI, que la publicité imprimée. Une réflexion à méditer pour l'élaboration de vos plans médias 2011.Mercredi 22 Décembre 2010 Frédéric Chevalier
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