L’Iran n’est pas un déni de la démocratie près et cette opinion que j’émets est corroborée par... le jugement du Tribunal de la République Islamique à Téhéran qui a condamné très lourdement le cinéaste Jafar Panahi. La sentence : six ans de prison ferme, vingt ans d'interdiction d'écrire et de réaliser des films, de donner des interviews aux médias, de quitter le territoire et d'entrer en relation avec des organisations culturelles étrangères. Un autre cinéaste s’est vu également condamné à la même peine : Mohammad Rassoulov.
Le pouvoir islamique des mollahs reproche à ces deux hommes, ces deux artistes, d’avoir conspirés contre l’Iran et de mener une campagne hostile contre leur pays. Leur seul crime est de vouloir continuer a exercer leur métier, à échapper à la machine mise en place pour les anéantir, les contraindre à se taire. Tout le cinéma iranien est muselé et la liberté de création moralement et physiquement bafouée. L’état islamiste des mollahs ne tolère que le silence et étouffe toute expression contraire et ses réponses face à la vérité sont celles de l’enfermement et de l’isolement.
Il nous faut, nous élus, nous citoyens attachés au respect des droits de l’homme, avec les acteurs, les actrices, les réalisateurs, les producteurs et les professionnels du cinéma exiger la levée de cette condamnation.
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