On annonçait il y a quelques mois la fin des blogs. En tous les cas, les sites internet en général ont du souci à se faire, avec la nouvelle Loppsi 2 telle que votée dernièrement, qui ne prévoit aucunement, au plus grand mépris de la présomption d’innocence et des libertés publiques, le recours à un juge, ce qui est inédit, depuis Hadopi.
Le flicage en question qu’on nous vendait comme un instrument de lutte contre la pédophilie – qui pourrait être contre ? – afin de ne pas effrayer le péquin moyen en le convertissant à la nouvelle religion de la sécurité totale y compris sur le web (espace dans lequel, là comme ailleurs, on ne pourra jamais se dispenser de son esprit critique, quelles que soient les précautions) pourrait bien ne pas concerner que la diffusion de contenus pornographiques illégaux et choquants, comme l’a lui même consenti Éric Ciotti.
Je ne sais pas si c’en est (déjà ?) un effet, mais la belle égérie (mineure..) des bleus qui a défrayé la chronique en sachant très bien surfer sur la vague ainsi produite et en tentant d’en récupérer les éventuels bénéfices a déjà tenté de rayer un site de la carte (faut dire qu’il portait son nom : zahia.fr) du net… alors que celui-ci ne faisait que relayer les twitts concernant Zahia (elle a aussi un compte twitter pour les plus curieux)..
Celui qui se présente comme le président ( ah ?) du Parti pirate, Paul Da Silva, a d’ailleurs décidé de porter plainte contre cette personne « en vertu de l’article 6 paragraphe 1 alinéa 4 qui protège les prestataires technique de la censure« .
Tout ça pour ça ?
Qu’est-ce que ce sera quand il s’agira d’un site ou d’un blog politique contestataire… Quand je pense que certains me pensaient parano sur ce sujet… La censure du net est pourtant bien en marche.
Jeu de briques
Snake
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