Magazine High tech

Portal : the cake is a lie

Publié le 16 janvier 2008 par Onigiri
Orange-box-xbox-360.jpgBonjour, <nom du sujet>. Nous espérons que tout se passe bien à <ville du sujet>.  Bienvenue dans le centre d'enrichissement d'Aperture Science.
Bon, je vais arrêter là, je n'arriverai jamais à avoir un ton aussi formel que celui de GLaDOS pendant tout un article. GLaDOS, c'est la charmante voix robotique qui guide  vos pas dans ce merveilleux jeu qu'est Portal. Et après cette introduction plus que foireuse, il serait donc bienvenue que je vous explique que j'ai acheté la Orange Box, ainsi que les tenants et aboutissants de cet achat pour le moins complusif.
La "Orange Box", pour commencer, et en admettant qu'il y ait encore besoin de vous la présenter, c'est tout simplement une sorte de "Half Life Collection". Dans la boîte, tout d'orange vêtue (ah ouais, on s'en serait pas doutés, heureusement que t'es là pour nous apprendre des trucs, connard), on retrouve donc Half Life 2, Half Life 2 Episode One et Half Life 2 Episode Two. Et en petits bonus, la galette contient également deux petites perles : Team Fortress 2, un des jeux multi les plud funs de sa catégorie, et surtout l'incontournable Portal, qui justifie presque à lui tout seul l'achat de la boîte. Ah ouais, rien que ça.
Parce que oui, j'avais une folle envie de jouer à Portal depuis là fois où j'ai pu le tester l'espace de quelques minutes, et où j'ai été conquis par tant d'inventivité et d'originalité. Mais qu'est-ce que Portal ? (oui, parce que je te vois, ami lecteur, dubitatif, la bave aux lèvres, l'oeil brillant, teinté de cet air interrogatif qui demande "c'est quoi Portal ?", et bien tu vas le savoir).
Portal-1.jpgPortal, c'est tout simplement la meilleure idée de gameplay et de level design depuis Super Mario Bros. On me souffle dans mon oreillette que je dois argumenter un peu plus. Soit. Portal est basé sur un principe simple, qui anime les scénaristes de science fiction depuis des lustres : la création d'un portail qui permet à son utilisateur de se téléporter d'un point A à un point B. Non, ce n'est pas nouveau dans le jeu vidéo. Si par exemple vous avez déjà joué à Turok, vous connaissez ces portails bleux qui vous transportent dans des sortes de mondes parallèles. Sauf qu'ici, on reste dans le même monde, c'est vous qui créez votre portail à l'endroit où vous le désirez, et qui l'utilisez à votre guise pour terminer les différents niveaux.
Vous devez constamment avoir deux portails : un d'entrée et un de sortie. En l'occurence, un sera bleu tandis que l'autre sera orange. À partir de là, peu importe le sens dans lequel vous les utilisez, ils vous transporteront de la même manière. Un petit exemple pour que vous saisissiez le concept : imaginez qu'une pièce soit séparée en deux par une grille, qui vous empêche de vous rendre de l'autre côté. Il vous suffit d'envoyer un portail (grâce à votre PortalGun, votre seule "arme" du jeu) de l'autre côté de la pièce, et d'ouvrir le deuxième de votre côté. Traversez le portail, et vous avez traversé la pièce. Dingue, non ?
Portal-2.jpgÉvidemment, ces portails jouent un rôle prépondérant dans l'histoire de Portal, qui reste très courte (le jeu se finit en trois heures, si on n'en passe pas déjà trois à jouer comme un gosse avec lesdits portails). Vous contrôlez Chell Johnson, une jeune femme qui sert de sujet à une expérience menée par la société Aperture Science. Durant ces tests, vous allez devoir vous familiariser avec l'utilisation du PortalGun, qui vous servira à résoudre toutes les énigmes qui vous seront imposées. En plus, GLaDOS, le superordinateur qui contrôle le centre, vous promet qu'une part de gâteau vous attend à la fin de votre aventure, alors pourquoi refuser ?
Vous l'aurez compris, Portal ne brille pas par sa durée de vie exceptionelle ni par son action intense ou son suspens insoutenable. Rien de tout cela. Le jeu dure trois heures, est dépourvue de toute forme humaine en dehors de votre personnage, et l'histoire, bien que diablement bien racontée, ne gagnerait pas non plus une récompense en compétition. Non, ce qui fait la force de Portal, c'est l'utilisation intelligente qui est faite de ces portails, l'humour noir et décalé du jeu et de GLaDOS, ainsi que toutes les petites informations qui sont laissées au joueurs au cours de son aventure, et qui donnent à cette histoire bâteau un côté exceptionnel.
undefinedGLaDOS, justement, est l'une des clés du jeu. Elle (sa voix est féminine, ce qui aide à l'assimiler à une femme bien qu'il s'agisse d'un robot) vous guide à travers le jeu et vous donne des conseils aussi étrange que décalés. "Ne cherchez pas, cette pièce est une erreur et l'énigme est insolvable, nous n'aurions jamais dû vous amener ici", ou encore "si vous ressentez une quelconque faiblesse, n'hésitez pas à vous évanouïr" ne sont que quelques exemples. On notera également les passages dans lesquels on doit traverser un champ d'entraînement à balles réelles de tourelles automatiques, sous prétexte que la salle normale est en cours de maintenance et n'est pas disponible.
L'autre particularité de Portal, c'est l'histoire qui se cache dans l'histoire. Dans certaines salles, vous pouvez vous faufiller derrière certains murs, et découvrir à l'abri de l'oeil bienveillant de GLaDOS certaines inscriptions griffonées sur les murs, dans ce qu'on pourrait appeler l'envers du décor. Ces inscriptions, dont ne connaît pas vraiment l'auteur, vont vous dévoiler peu à peu certaines parties de l'intrigue (parce que oui, il y a une intrigue), le reste étant laissé à la pure imagination du joueur. D'ailleurs, pour ceux qui ont fini le jeu, je conseille l'excellent article de Pipomantis à ce sujet sur le blog de Kwyxz.
Bref, Portal ne se contente pas d'être la meilleure idée qu'on ait vu dans un jeu vidéo ces 20 dernières années, il est également un très bon divertissement. Ce qui semble avoir été développé pour être une démo technique est devenu un incontournable, puisque c'est LE jeu qui m'a fait acheter la Orange Box. Pour tout vous dire, je n'ai pas encore lancé un seul des quatre autres jeux présents sur le disque, je bloque toujours sur cette merveille.
Et n'oubliez pas, the cake is a lie. THE CAKE IS A...
Bonjour, <nom du sujet>. Nous avons dû éliminer ce précedent sujet de test, qui avait perdu la raison. Vous êtes le nouveau sujet de test. Veuillez vous avancer. Création du portail dans 3, 2, 1...
Portal-4.jpg

Retour à La Une de Logo Paperblog

A propos de l’auteur


Onigiri 63 partages Voir son profil
Voir son blog

l'auteur n'a pas encore renseigné son compte l'auteur n'a pas encore renseigné son compte