« Que la présidence française soit un grand succès pour la France et pour toute l’Europe » Telle pourrait être la conclusion très consensuelle du séminaire organisée par l’ENA (Ecole Nationale de l’Administration), à Strasbourg, sur Les présidences du Conseil de l’Union européenne.
« Les » présidences ? Ce pluriel fut bien singulier, puisqu’on ne parla pratiquement de LA Présidence de Nicolas Sarkozy qui va succéder à celle exercée par la Slovénie jusqu’en fin juin. Mais le libellé du colloque était judicieux sur un autre point : il s’agit bien de la présidence du « Conseil » , c’est-à-dire des organes intergouvernementaux de l’Union européenne (aux niveaux ministériel et des chefs d’Etat et de gouvernements) et non de « l’Union » comme on le dit trop souvent. Une présidence tournante limitée à un semestre. Six mois, cela passe vite. Mais en un semestre bien des choses peuvet changer et bien des chantiers peuvent s’ouvrir. En fait, La France de sarkozy n’a pas le droit de décevoir…
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