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Small et vil

Publié le 28 décembre 2010 par Ladytelephagy

SmallEvil

Pour une raison étrange, toute personne qui cite Smallville est immédiatement suspectée d'avoir un QI équivalent au baromètre en ce mois de décembre frileux. C'est sûr que j'ai un sens des priorités téléphagiques bien à moi, et que nous avons tous en tête une hiérarchie qui varie selon nos préférences, mais quand même, ça m'intrigue.

Ça m'intrigue d'autant plus que cette série, que je n'hésiterai pas, bravant les commentaires outrés et/ou injurieux, à qualifier de honteuse sous-merde, en est quand même, si j'ai bien compris, à sa 10e saison. Face à ça, mes séries favorites font rarement le poids, du point de vue strict du nombre. C'est quand même bien qu'il doit y avoir une raison. Mais alors, laquelle...? Je veux dire, les amourettes, les super-héros à la douzaine, les personnages pas trop frileux (eux)... ça va bien une saison, deux, trois... plus la série avançait et plus elle semblait s'encanailler, mais jamais jusqu'au point d'arriver au niveau de gratuité et de fan service d'un True Blood. Un équilibre finalement intrigant, à bien y penser.

Le problème c'est peut-être tout simplement la façon dont je vois les séries en général. Je suis d'accord pour regarder des trucs pas forcément sérieux et intellectuels. Je rappelle que je suis quand même fan d'Une Nounou d'Enfer, si vous aviez un doute sur la véracité de mon propos. Je vous vante des Capitu et des The Circuit, mais bon, je ne regarde pas que des séries cérébrales et/ou poétiques. Mais je refuse tout net de regarder quelque chose "pour me vider la tête". Si je regarde Drop Dead Diva par exemple (je la cite parce qu'elle a été évoquée aujourd'hui via Formspring par un inconnu), c'est parce que j'apprécie certaines qualités... bon, pas le scénario. Mais je guette la représentation du personnage obèse ; idem pour Mike & Molly d'ailleurs (faudra que je vous en reparle de cette série d'ailleurs, je me suis surprise à la poursuivre). Je trouve l'expérience intéressante parce que c'est à la fois la copie et l'opposée d'Ally McBeal.
Mais se vider la tête, essayer absolument de ne pas du tout penser et se goinfrer d'intrigues ridiculement vides, ça, je peux pas.

Et c'est précisément ce que m'évoque Smallville. Quelque part, même NCIS est plus intellectuel (c'est dire).
Je vais pas me faire de nouveaux amis aujourd'hui, c'est clair. Mais je pense quand même qu'on peut exiger un peu plus que ça de notre télévision, non ?

Mais alors, quand un téléphage que j'estime pour ses goûts sûrs commence à RECOMMANDER Smallville, je vous avoue que je ne sais quand même pas trop quoi en penser.


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