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L'électromagnétisme galactique

Publié le 29 décembre 2010 par Feydharkonnen

L'électromagnétisme galactique

Image composite de la galaxie spirale M106 (NGC 4258).
Crédit : rayonnement X : NASA/CXC/université du Maryland/A. S. Wilson et autres ; optique : Pal. Obs. DSS ; infrarouge : NASA/JPL-Caltech ; facteur d’absorption de la lumière visible : NRAO/AUI/NSF.

   Il y a plus de 50 ans que les champs magnétiques galactiques ont été découverts.


    Les astronomes se posent toujours des questions basiques sur les étoiles : Qu’est-ce qui génère leur champ magnétique ? Qu’est-ce qui donne à ces champs leur forme et leur force ?

  Selon un récent communiqué de presse, utilisant un modèle analytique de formation des galaxies actualisé, une équipe d'astronomes pense avoir trouvé les réponses. Des gaz froids tombant dans la galaxie, des explosions de supernovae, la naissance des nouvelles étoiles, et l'énergie de rotation de la galaxie elle-même sont ce qui créent les champs. Ils ont pourtant omis d’autres facteurs dans leurs équations, puisque leurs modèles sont incapables de prédire les champs observés dans plusieurs galaxies spirales.

  Comment font les scientifiques pour observer les champs magnétiques extrasolaires ? George Ellery Hale releva le premier le champ magnétique du Soleil grâce à l’« effet Zeeman, » ou changement de position des raies de Fraunhofer trouvé dans les spectrogrammes du Soleil. Les spectres optiques montrent les éléments qui se trouvent dans le Soleil aussi bien que dans les autres étoiles. En faisant se disperser la lumière blanche d’une étoile dans un composant semblable à un prisme, le spectre obtenu montre à des emplacements précis des lignes sombres spécifiques aux éléments constitutifs de l’étoile.

  En présence d'un champ magnétique, les éléments produisent des raies spectrales qui se clivent et occupent des positions différentes. Ces changements de position sont appelés effet Zeeman. Quoi qu’il en soit, tel que l’indique un document rédigé par l'équipe de l'étude, « Ces champs sont importants dans la formation des étoiles et la physique des rayons cosmiques, et pourraient aussi avoir un effet sur l'évolution des galaxies, et pourtant, malgré leur importance, les questions sur leur origine, évolution et structure restent largement non résolues. »

  Il ne surprendra guère que la cartographie des contours du champ magnétique entourant les étoiles et galaxies reste inexpliquée dans l'esprit de ceux qui tiennent au point de vue consensuel. Dans le fond commun de connaissances théoriques dans lequel ils puisent, aucune entité électrique ne fournit la source du magnétisme.

  On discute plutôt de « la formation des étoiles réduisant l’énergie turbulente, » de « l'éjection de gaz, » et de « la rapidité de la montée du champ magnétique ordonné à partir de ceux qui sont aléatoires. » Leurs calculs n’intègrent ni l’électromagnétisme, ni le champ électrique, ni aucun effet moteur-générateur.

  Les champs magnétiques spatiaux sont plus facilement détectables que les courants électriques. C’est pourquoi les astronomes pensent que ces champs sont des fragments « primordiaux » laissés par le Big Bang. Ils comptent sur cette solution pour expliquer comment se sont formées les structures qui composent l'Univers.

  C’est un fait connu depuis l’époque de Michael Faraday que des charges en mouvement constituent un courant électrique capable de générer des champs magnétiques. Seulement, manquer de connaissances signifie souvent manquer de perspicacité. Tel qu’énoncé précédemment, tout déplacement de particules chargées constitue un courant électrique, et ce courant est entouré d’un champ magnétique. Plus le nombre de particules chargées se précipitant dans une même direction est grand, plus le champ devient fort. C'est une notion familière à l’ingénieur électricien, mais quand les astronomes découvrent des particules chargées en mouvement dans l'espace, ils sont déconcertés et les désignent sous le nom de « vents, » ou d’« ondes de choc. »

  Autre chose négligée quand les chercheurs tentent d'expliquer la structure de l'Univers : pour que des particules chargées se déplacent, elles doivent circuler dans un circuit [fermé]. Les manifestations énergiques ne peuvent pas être justifiées uniquement par les conditions locales. Il faut considérer les effets d'un circuit entier. C’est pourquoi, alors que le consensus scientifique ne permet que la vision d’un monde d’« îles » isolées dans l'espace, l'Univers électrique fait ressortir son couplage en réseau actif électriquement par des « lignes de transmission » faites de filaments de Birkeland.

  Les filaments se développent et éclatent, se débarrassant de leur plasma qui peut se précipiter à une vitesse proche de la lumière. Les jets provenant des pôles opposés des galaxies finissent en nuages énergétiques émetteurs de rayons X. Ces phénomènes reposent sur la science du plasma et non pas sur la cinétique des gaz, la gravité ou la physique des particules. Les astrophysiciens voient des champs magnétiques sans apercevoir l'électricité sous-jacente, de sorte qu'ils sont désemparés pour les expliquer.

  Les astronomes soutiennent que les galaxies sont des nuages de gaz d'hydrogène et de poussière intergalactique que la gravité a agglomérés jusqu'à ce qu’ils fusionnent dans des feux thermonucléaires incandescents. Par-dessus le marché, la communauté orthodoxe avance que la plupart des galaxies contiennent des trous noirs d’une grosseur incroyable. Ce sont ces sources « gravitationnelles ponctuelles » qui provoquent la rotation des galaxies et les émissions de rayons gamma et X qui couvrent des milliers d'années-lumière pour apparaître aussi bien comme des « lobes radio » parfois plus grands que la galaxie mère qui les engendre.

  La théorie de l'Univers électrique n'adhère pas à l'idée de galaxies issues d’une condensation d'hydrogène et de grains de zircon pas plus gros que des molécules, froids et inertes. En fait, que sont les galaxies ?

  En 1981, Hannes Alfvén expliquait que les galaxies sont très semblables à l'une des inventions de Michael Faraday, le moteur homopolaire. Le moteur homopolaire est entraîné par les champs magnétiques induits dans un plateau conducteur circulaire. Monté entre les pôles d'un aimant, le plateau tourne à une vitesse proportionnelle au courant d’entrée.

Ci-dessous, video youtube d'une version simplifiée du moteur homopalaire de Michael Faraday



  Les galaxies se meuvent dans un circuit électrique filamenteux qui court d’un bout à l’autre du cosmos. Nous voyons les effets des champs électromagnétiques qui passent à travers l’espace. L’électricité s’organise à l'intérieur de masses de plasma parfois plus grandes que des amas de galaxies. Ce plasma est fait essentiellement d'atomes neutres, mais des électrons libres, des protons et d’autres particules chargées sont également présents.

  L’énergie électrique originelle a une puissance supérieure de plusieurs ordres de grandeur à la gravité. Les « cordes de plasma » qui comprennent les courants de Birkeland s'attirent les unes les autres à distance en fonction d’une relation linéaire. C’est pourquoi, les courants de Birkeland sont les plus puissants dispositifs collecteurs à longue portée de l'Univers. Les champs magnétiques détectés dans les étoiles et les galaxies sont maintenus par les courants électriques circulant dans le plasma poussiéreux.


Tiré du blog cliquez ici : suivi-soleil.over-blog.com

Original :  thunderbolts.info/tpod/2010/arch10/100409electromagnetic.htm
Traduction copyleft de Pétrus Lombard


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