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ATP Tour – Nadal veut moins de ciment

Publié le 30 décembre 2010 par Actuzone

ATP Tour – Nadal veut moins de ciment

Rafael Nadal en appelle à une baisse du nombre de tournois sur dur et à une plus grande place pour la terre battue, jeudi dans L’Equipe. Pour la santé des joueurs, plaide l’ogre de Roland-Garros, pas pour lui…

C’est très difficile de jouer sur les courts en dur, c’est très mauvais pour le corps, dit celui que le quotidien a désigné ‘champion des champions’. C’est impossible de changer, mais les gens qui managent le tour doivent y penser. Ce n’est pas à moi de réclamer plus de terre battue ; on dirait que je pense à mon intérêt personnel, et je comprends que beaucoup de joueurs aiment jouer sur dur, mais il serait bon de chercher une surface moins agressive.”

Nadal, qui a gagné les trois derniers tournois du Grand Chelem, révèle qu’il a encore dû être très, très prudent avec ses genoux au cours de cette année 2010 qui l’a vu redevenir le patron du circuit. Il parle de deux “accidents” lors de ses demi-finales perdues à Indian Wells et Miami. “J’ai de nouveau senti un peu mon genou après le troisième jeu du premier set, dit-il en souvenir de son match perdu contre Roddick et de la blessure qui l’avait perturbé en 2009. Je n’en avais pas parlé à l’époque, mais j’avais dû jouer prudemment. Le passage à la terre battue m’a beaucoup aidé.”

“Toni, je ne m’en séparerai jamais”

Nadal explique aussi qu’il a dû à nouveau subir un traitement local à son autre genou cet été. “Quand je suis arrivé à Wimbledon, j’ai parlé avec le docteur, il a dit qu’il fallait que je reçoive un traitement à l’autre genou et que je me repose un mois après.” Ce délai, qui pouvait encore lui permettre d’être opérationnel pour l’US Open, explique son absence lors du quart de finale de Coupe Davis contre la France.

Dans la double page que L’Equipe consacre au n°1 mondial, on trouve aussi une phrase très forte sur son oncle Toni Nadal et une anecdote étonnante sur sa finale à Wimbledon. Sur son oncle : “J’en ai souvent marre de lui, mais il est plus qu’un coach, c’est mon oncle. Nous avons souvent des discussions mais nous ne nous bagarrerons jamais. Si on devait se séparer un jour, ce serait parce qu’il voudrait rester plus longtemps chez lui, mais de moi-même, je ne m’en séparerai jamais.” Sur sa finale londonienne contre Berdych : “A l’échauffement, trois heures avant le match, je tremblais. J’étais très nerveux. Des papillons dans l’estomac.”


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