Vous serez nombreux certainement à pousser un ouf ! de soulagement quand la porte se refermera définitivement sur cette année 2010. Les historiens dans le futur devront gratter les archives profondément pour en retirer quelque chose de positif, quelques soient les rubriques consultées ce ne sont que catastrophes, problèmes et déceptions qui resteront dans les annales où l’on sait que parfois ça fait mal.
Dès janvier l’année a débuté avec le séisme à Haïti (250 000 morts) qui a fait très fort puisqu’en décembre c’est le choléra qui frappera à nouveau le pays (2400 morts). En février les dirigeants européens se penchent sur le dossier Grec et piochent dans notre porte-monnaie, quelques mois plus tard c’est l’Espagne et le Portugal qui se préparent à tendre leur sébile, s’il en reste après le passage de l’Irlande. En avril un volcan islandais au nom imprononçable se fait remarquer en enfumant toute l’Europe, ce qui paralyse la circulation aérienne. Le même mois, une plateforme pétrolière exploitée par BP explose dans le Golfe du Mexique, fait 11 morts et relâche 800 millions de litres de pétrole dans l’océan et sur les côtes américaines. Au début de l’été, les Français assourdis par les vuvuzelas, sont en plus anéantis par la prestation ahurissante de leur équipe de football au Mondial qui se déroule en Afrique du Sud. Début août c’est le Pakistan qui trinque avec des inondations épouvantables causant 1600 morts et 8 millions de sinistrés. En octobre, les Français en prennent un nouveau coup sur le carafon avec la réforme des retraites, ils envahissent le terrain mais cela ne modifie pas le score final, cette fois Domenech est innocent. Pendant ce temps, l’Eglise et Berlusconi se débattent avec leurs problèmes sexuels, l’une avec les petits enfants du Bon Dieu, l’autre avec des putes à peine majeures. Enfin en décembre, la neige paralyse la France et l’Europe, « Noël à la maison, Pâques aux tisons » prévient le dicton. Quant aux Belges, car il n’est de franche rigolade sans une bonne blague belge, depuis le mois de juin ils tentent désespérément de constituer un gouvernement. Mais on les comprend, car lorsqu’ils auront un gouvernement, ils auront encore plus de temps pour se poser cette question « Pour faire quoi ? ».
Le dernier sorti claque la porte, ferme les cadenas et verrous. Adieu 2010, sans regrets. La nouvelle année n’a aucune raison objective d’être meilleure, mais nous ne l’avons pas encore vécue, alors tous les espoirs sont permis. Menteur !