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Expérience : un lombricomposteur à la maison (1)

Par Sandy458

Devinette :

Je fais partie des  « Eisenia », je mange jusqu’à 1 fois mon propre poids par jour, je peux donner naissance à 500 petits dans l’année, je suis le meilleur complément à votre poubelle de cuisine…

Qui suis-je ?

?

J’ai des bacs de recyclage pour le verre, le papier, les cartons, le plastique, le métal, une poubelle ménagère pour ce qui n’est pas recyclable et qui est voué à la gueule rougeoyante de l’incinérateur. Jusque-là, tout va bien sauf que … faute de jardin,  je ne peux pas offrir une fin de vie utile à certains déchets ménagers « nobles ».

Ainsi, les épluchures de fruits et de légumes ne bénéficient d’aucun traitement de faveur !

Damned…

Vais-je me laisser abattre et refermer le couvercle de ma poubelle sur une épluchure de carotte larmoyante ou une vieille feuille de salade flétrie qui se meurt ?

Non, j’ai surtout envie de tester une méthode totalement écologique de valorisation et de transformation de mes déchets, je vais me lancer dans le vermicompostage aussi appeler lombricompostage.

Ni une, ni deux, je me renseigne sur le principe qui – semble-t-il – est déjà répandu dans d’autres pays et commence à gagner ses adeptes dans l’hexagone.

Ce principe est simple : on met ses déchets dans une cuve et  on obtient du compost et de l’engrais liquide dénommé « thé ». Le tout sans bruit et sans odeur.

Le plus difficile dans l’affaire est de faire adhérer une maisonnée à l’élément essentiel du procédé du lombricompostage : LE LOMBRIC… et pas qu’un seul. On adopte sa famille au sens large du terme, ses amis, ses collègues de travail… bref… une foule de choses rougeâtres et sans queue ni tête qui grouillent, rampent et grignotent sans arrêt.

C’est là que repose tout le procédé : l’appétit démesuré des petits tubes vivants qui ingurgitent par un côté et rejettent du compost de l’autre…

L’idée est donc on ne peut plus élémentaire. Dans le milieu naturel, il y a plusieurs types de vers. Certains creusent des galeries et aèrent le milieu, d’autres se nourrissent des déchets organiques et enrichissent le sol. Le lombricompostage ne fait qu’adapter un processus naturel pour l’intégrer dans notre vie quotidienne.

En complément  (voire même à la place) du compostage classique en jardin, ce procédé permet de recycler  et de réduire de 30% en moyenne les déchets d’une famille de 4 personnes comme la nôtre, en intérieur et en toute discrétion.

Pour le choix du contenant, lieu de vie et de travail des vers, le choix est aisé :

-   réaliser soi-même

-   acheter un lombricomposteur « clé en main »

Après avoir consulté différents plan de construction de la chose, j’ai fini par opter par un modèle du commerce. J’avoue que j’ai eu des doutes sur l’étanchéité de ma future construction (prévisions d’incident diplomatique et familiale en cas de fuite d’engrais liquide ou d’évasions intempestives) et que j’ai préféré me rabattre vers un modèle tout prêt.

3 paradis à lombric ont retenu mon attention.

Le premier, très réputé, est australien, le second, peu onéreux, est chinois. Le troisième, en plastique recyclé, évolutif quant à sa capacité de traitement, est fabriqué en France, Isérois de surcroît… du « local », durable, pas trop de transport… banco !

A suivre...


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