Toujours plus haut pourrait être la devise de la cité du Merlion....
Une atmosphère très bon enfant toutefois : des clients très corrects, aucun débordement, du bon champagne (une coupe de Dom Pérignon en apéritif, puis du Moët), un menu dégustation servi à table par un personnel si nombreux qu'il se mélangeait un peu les pinceaux, mais avec beaucoup de grâce.
Ce qui était drôle aussi, ce sont les grandes embrassades des serveurs entre eux au moment des coups de minuit, tellement sincères, comme si les clients n'étaient pas là....Je n'avais jamais vu ça auparavant, à travers les comptoirs, au milieu des fumigènes et des pulsations des baffles à fond les manettes. Ensuite, vers une heure, tout le monde est rentré se coucher très sagement, la cohue des véhicules sortant du centre-ville ralentissant un peu la manoeuvre mais sans aucun klaxon, très policé tout ça.....
J'avais revêtu le joli haut beige à rayures de Missoni que Claude m'a offert à Noël, ce qui fait que j'étais "raccord" avec la bouteille de San Pellegrino, Florence arborait le très spectaculaire collier offert par sa soeur, les messieurs supportaient un veston...enfin pas tous. Au menu : une petite fleur de courgette en tempura, un petit morceau de foie-gras chaud et trois feuilles de magret de canard au mile, deux entrées de jambon de Bellotta et Serrano, et des sushi et sashimi, puis le plat de résistance : homard grillé du Maine sur rizotto aux truffes ou agneau de lait de Nouvelle Zélande, une mini-sélection de fromages européens et quatre desserts.C'était très gouteux, nous avons beaucoup apprécié. C'est la world food.....
Mais en ce qui concerne les photos de feu d'artifice, j'ai encore des choses à apprendre ! En plus, nous étions situés au-dessus des fusées...