Qui lit mes « papiers », autres que ceux propres à mes activités d'autodidacte peu prisé par les hommes de l'art, devine, sans trop d'effort, mes aversions affichées envers les castes de polticiens politico-politicards et de syndicalistes-polichinelles, véritables Élohim auréolés de droit divin dans un Nouvel Ordre Mondial « bananier » au garde-à-vous et aux ordres d'une religion universelle, la « Pensée Unique », vouée, au détriment de la monnaie faciale, à la monnaie fiduciaire ; de scientifiques, pieds et poings liés aux gras subsides et à la multiplicité des emplois fictifs qui leurs sont gracieusement attribués, inféodés aux grands trusts, aux industriels et aux multinationales, et désireux de satisfaire aux exigences de leurs Maîtres Omnipotents, Omniscients et Tout-puissants à qui ils ont vendu leur âme, leur déontologie et leur honneur ; de journalistes sans foi ni loi, regorgeant d'immodestie, habités par la science infuse, rendant sans cesse des comptes à leurs commanditaires politiques, syndicaux et religieux, se retranchant derrière le lobbyisme anachronique, archaïque et fossilisé de « la sacro-sainte liberté de la presse », et brocantant leurs soupes frelatées à leurs lecteurs, à leurs auditeurs et à leurs téléspectateurs obnubilés par leurs ineptes propos mensongers et directifs et leurs savoirs sans faille éructant d'insipides erreurs monumentales ressassées à longueur de journée, de semaines et de mois et ordonnancées pour parfaire de véritables « lavages de cerveau » ; et des gourous écologistes à la petite semaine, infatués par leur personnalité controuvée, se prenant, effrontément, pour d'importants scientistes de haut vol mais à la bien piètre envergure, le doigt dans la couture de leur pantalon, à solde exclusive de ceux qu'ils sont sensé combattre et entraînant, dans leur sillage, pour défendre de pseudo-nobles causes surannées, des hommes-lambdas dans la plus totale ignorance de la réalité nue, à qui ils délèguent pompeusement « le mener à bien » des sales boulots dont, avec « emphatisme », ostentation, cérémonial, morgue et dédain, ils se glorifient, - les résultats ou les pseudo-résultats obtenus -, d'avoir porté à leur terme.
Qui lit mes écrits, à la seule évocation du titre de ce « papier » consacré au « Grand Reporter Dominique Dutilloy, journaliste et écrivain politique... », au média social citoyen C4N, « va » s'attendre au pire... et, immanquablement, « va » penser que le « Dominique Dutilloy », tout autant journaliste que versé dans la politique, - deux mondes abhorrés par votre serviteur -, « va » passer, à la moulinette d'une cinglante pasquinade, un sale quart d'heure sous la plume acérée et tançante d'un « Reporter admonesteur » se complaisant, quant il ne traite point de ses thèmes de prédilection, - séismologie, vulcanologie et découvertes touristiques -, dans le pamphlet. Mais « qui me lit » sera-t-il dans le vrai d'un dithyrambique factum au vitriol ou son dictat préconçu ne sera-t-il pas hors toute réalité ? La question se pose... Pourrais-je, moi-même, y répondre ? Ne sachant jamais où les mots me transportent quand le stylographe court sur une feuille blanche, la noircissant d'impressions, de constatations et d'illustrations contextuelles, cela n'est point certain.
Comment ai-je perçu Dominique Dutilloy, Grand Rédacteur sur C4N ?
J'avais croisé, tout à fait incidemment, un jour banal, un commentaire posté par Dominique Dutilloy, sous un article C4Niste. Ses mots, son style, sa manière de s'exprimer, son art dépouillé maniant aisément le français et l'information... m'avaient interpellé. En outre, il m'avait semblé reconnaître, à tort ou à raison, à prime abord, la touche patentée d'un correspondant de presse « tombé », par le plus grand des miracles que réserve l'hydre internet, dans le giron de C4N, une présence toute particulière offrant, à ce média social, une aura insoupçonnée et des lettres de noblesse. Et je m'étais piqué au jeu... comprendre et découvrir qui était cet homme qui apportait ainsi sa et ses contributions rédactionnelles avisées à notre webzine « Premier site indépendant du journalisme citoyen rémunéré. » Le résultat de mes recherches avait été au-delà de toutes mes espérances : Dominique Dutilloy est « issu d'une famille de fonctionnaires oeuvrant, au Sénégal, dans la coopération, son père, ingénieur dans les télécommunications, sa mère, enseignante, professeur de Français... » Autodidacte, il a « appris l'écriture journalistique au Sénégal... et, en ce qui concerne la chose politique, institutionnelle et constitutionnelle, sur le tas... » De quoi me réconcilier avec une certaine catégorie de journalistes qui ont réussi à se « faire un petit trou », tout en restant simples, humbles et respectueux de leurs lecteurs en évitant d'intervenir sur des sujets qu'ils ne maitrisent pas ou dont ils n'ont point connaissance. Enfin, plongeant dans sa bibliographie, ce fut avec plaisir que j'avais constaté qu'il était aussi écrivain... diantre... versant dans le politique... de quoi m'inciter à mieux l'appréhender sous cette facette et, ainsi, confirmer ou infirmer l'opinion favorable que je m'étais forgé sur le personnage...
Dominique Dutilloy et son ouvrage politique « Divorce sans Consentement Mutuel. Ou le roman de trois gifles électorales annoncées »
Je ne le cacherai pas. J'ai acquis son dernier ouvrage et, m'excusant auprès de lui au cas où il trouverait mon intervention un peu acide, je me suis adressé à l'auteur, pour en apprendre plus sur ses idées développées dans son étude politique. Un échange en a résulté et je vous le livre, sans fioriture, afin d'en établir, vous même, lecteur, votre propre appréciation.
Raymond Matabosch.
« Je viens d'achever la lecture de votre livre que, comme je vous l'ai écrit, je trouve fort pertinent, bien structuré et surtout sans concession pour le monde politique et syndical toutes couleurs confondues... Ne soyez pas surpris si je ne vous pose pas des questions généralistes sur l'ensemble de votre ouvrage politique, ou sur votre parcours professionnel, car vous ayez réalisé un excellent travail d'investigation journalistique sur ce que vous appelez un « Divorce sans consentement mutuel » entre le peuple français et sa classe politique et syndicale. Pourtant, je ne jouerai pas la langue de bois, je reste un peu sur ma faim. Je m'explique. Certes il y a les Femmes et les Hommes politiques qui se veulent tenir les rênes dans tous les rouages, depuis la plus petite commune jusqu'à l'Élysée, de la Nation France, et en gérer les destins, bien sûr chacun à son propre niveau. Certes, il y a des Femmes et des Hommes syndicalistes qui épousent les mêmes objectifs de pouvoir, et, pour ce fait, se partageant les honneurs à toutes les strates professionnelles, administratives et syndicales... Certes, mais il y a un mais... et là est ma question en 3 volets sur de plausibles souches pouvant inexorablement mener à un « Divorce sans consentement mutuel.
Dominique Dutilloy.
« Je vous remercie pour votre appréciation sur mon livre... Et, vous remercie également pour les questions, que vous avez bien voulu me poser... Je ne les trouve pas du tout acides : au contraire, elles sont pertinentes de clarté, et, démontrent que vous avez bien disséqué mon livre... »
Raymond Matabosch.
« Pourquoi n'entrez-vous pas réellement dans les imbrications méandreuses qui lient, sur le dos des citoyens lambda et du peuple sciemment tenu à l'écart de toute information majeure, Politique, Patronat et Syndicat ? »
Dominique Dutilloy.
« Votre question est très générale, et, je vais essayer de vous répondre...
Je suis, tout au long de mon ouvrage, mais, d'une manière très générale, entré dans les imbrications méandreuses qui lient, sur le dos des citoyens lambda et du peuple sciemment tenu à l'écart de toute information majeure, Politique, Patronat et Syndicat...
J'ai essayé de démontrer qu'il y avait, entre les Politiques, le Gouvernement, les syndicats, le Patronat, comme une « sorte » d'entente tacite et cordiale, qui fait que la Rue ne cesse de gronder... De ce fait, il est indéniable que, sous la pression de la rue, les Politiques, le Gouvernement, les syndicats, le Patronat s'entendent également pour céder, ce, avec un certain panache, ce, avec une certaine élégance : c'est voulu, puisqu'ils veulent donner l'impression, à la Rue, qu'elle a gagné ! »
Raymond Matabosch.
« Pourquoi n'approfondissez-vous pas plus les actions générées par les syndicats dans la gestion politique de la France et leurs implications partisanes, fort souvent menées en toute illégalité et en toute impunité, dans la vie politique française ou dans le déroulement des campagnes électorales, voire dans la gestion des jours d'élections ? et sur le premier point, je pense, entre autres actions à : En 1983 le ministre communiste Anicet Le Pors fit voter un statut de la fonction publique dont l’article 15 précisait : « Le Gouvernement dépose tous les deux ans en annexe au projet de loi de finances de l’année un rapport sur les rémunérations et les pensions de retraite versées au cours des deux années précédentes à l’ensemble des fonctionnaires […] S’agissant des retraites, il comporte des éléments de comparaison avec le régime général et les régimes spéciaux ». Et le fait que ce document ne parvienne plus aux deux chambres, lors du vote du budget de la Nation, les syndicats empêchant l’INSEE de publier la comparaison... etc... etc... »
Dominique Dutilloy.
« Au travers de mon « Divorce sans Consentement Mutuel », j'ai voulu attirer l'attention de mes lecteurs sur le fait que la classe politique toute entière, mais également le Gouvernement, ont reçu trois gifles électorales, d'où le titre complet de mon livre : « Divorce sans Consentement Mutuel. Ou le roman de trois gifles électorales annoncées »... Cependant, je l'ai fait en traitant, au cas par cas, avec des épisodes les plus importants de cette période 2002/2007, qui pouvaient perturber l'action gouvernementale, mais aussi l'action du patronat, des syndicats et de nos élus !
Mon livre vous paraît peut-être incomplet... Mais, j'ai essayé, malgré tout, de montrer que les syndicats faisaient de la politique, et que les Politiques, notamment ceux de Gauche, faisaient du syndicalisme : cela s'est vu au moment des grèves dont j'ai parlé dans mon ouvrage, puisque celles-ci étaient beaucoup plus politiques que revendicatives, sachant qu'il était question de faire tomber les Gouvernements Raffarin successifs et le Gouvernement de Villepin !
Je me suis attaché, mais vous le verrez plus loin, à ne pas m'attaquer nommément à un syndicaliste, à un politique, à un patron en particulier : c'est pour cela que j'ai relaté tous ces divorces du peuple français et de sa classe politique !
Pour terminer sur cette question, je me suis attaché à l'analyse complète de ces trois gifles électorales. Je me suis attaqué également, mais on le lit entre mes lignes, à ce Régime de Quinquennat Présidentiel, que je considère comme très dangereux et très antidémocratique ! Je me suis aussi, tout au long de mon ouvrage, attaqué à certains aspects de notre Constitution, notamment ceux qui sont relatifs aux parrainages !
Puis, je me suis attaqué également à ces instituts de sondage, qui, refusant de les reconnaître, mélangent superbement les votes blancs, les votes nuls avec les abstentions, ce qui fausse totalement l'analyse politique qui peut être menée sur les résultats d'un scrutin, qu'il soit présidentiel, législatif, local ou européen ! »
Raymond Matabosch.
« Pourquoi n'analysez-vous pas la galaxie des Think Tanks - environ 170 recensés, en 2008 en France et environ 5.500 recensés dans le Monde à la même date -, qui sont le prêt-à-penser des Femmes et des Hommes politiques de tous bords et qui préconisent l'adoption mondiale de la pensée unique, bien plus certains d'entre eux regroupant des Femmes et des Hommes politiques de toutes couleurs politico-politicienne-politicarde, des industriels, des journalistes et des scientifiques... Et là je pense au mastodonte, "le Groupe de Bilderberg" : Alexandre Adler (Conseiller éditorial du Figaro), Nicolas Beytout (Rédacteur en chef Les Échos), Michel Bon (Ancien président de France Telecom), Jean-Louis Bruguière (Magistrat anti-terrorisme), Philippe Camus (Président d’EADS), Henri De Castries (Président d’Axa), Franck Riboud, (PDG de Danone), Valéry Giscard D’Estaing, Dominique de Villepin, Dominique Strauss-Kahn, Bernard Kouchner, etc… etc… ; et au plus prestigieux des cercles de décideurs hexagonaux fort de plus de 550 membres, "Le Siècle" : Maurice Lévy (Publicis), Alain de Pouzilhac (Havas), Serge July (Libération) ou Patrick Poivre d’Arvor (TF1), Nicolas Sarkozy, Dominique Strauss-Kahn, Martine Aubry, Thierry Breton, Claude Bébéar, Nicole Notat, Lionel Jospin, etc… etc…, et l'implication de ces Think Tanks dans la gestion politique de la Nation France... »
Dominique Dutilloy.
« Tout d'abord, je tiens à vous préciser que je ne suis pas économiste de formation... J'ai uniquement étudié la chose politique, institutionnelle et constitutionnelle... De plus, si je n'ai pas parlé de la galaxie des Think Tanks, c'est tout simplement parce que je n'ai pas voulu attaquer nommément les personnalités politiques, gouvernementales, patronales, syndicales... J'ai voulu, et mon livre est avant tout un ouvrage politique (!), m'attaquer à tout ce système qui a conduit la France dans ce marasme politique et économique : de ce fait, j'ai essayé de démontrer que beaucoup, parmi nos gouvernants, nos politiques, nos patrons, nos grands décideurs, nos syndicats, mais également certains citoyens-lambda, sont inaptes aux réformes, sont inaptes à la négociation, recourant immédiatement aux actions revendicatives... »
Raymond Matabosch.
« D'avoir « laissé » certains blancs, ou du moins ce que je considère être des blancs, est-ce voulu, vous en réservant l'étude pour de prochains ouvrages en préparation ? Ou est-ce une impasse volontaire ou involontaire ? »
Dominique Dutilloy.
« C'est voulu, c'est volontaire : en effet, et vous vous en apercevrez tout au long de votre lecture de mon livre, je me suis attaché à démontrer que quand il prend une décision, à ses yeux : indispensable et excellente pour notre Pays, le Gouvernement est incapable de communiquer, d'expliquer le bien fondé, toujours à ses yeux, de ses réformes ! Cela cause un blocage évident ! »
En guise de conclusion.
Merci à vous, Dominique Dutilloy, pour la clarté de vos réponses...
Et je me permets, par ce fait, de conseiller votre livre aux lecteurs de C4N... un excellent ouvrage à lire sans modération.
« Divorce sans Consentement Mutuel.
Ou le roman de trois gifles électorales annoncées »
Par Dominique Dutilloy
Thème : Essai / Etude politique
Genre : Essai / Critique / Chronique
186 pages noir et blanc
Format classique 13/20 cm.
Publié le 31 Décembre 2010 sur :