Mes mauvaises résolutions

Mes résolutions pour 2011, que je suis sûr, au moins, elles, de pouvoir tenir : faire chier la droite, combattre le front National et tous les fachos de la terre (qu’ils soient de droite ou de gauche, on s’en fout), me prélasser dans mon anti-Sarkozisme primaire, enfoncer l’UMP à chaque occasion (et s’il y en a autant qu’en 2010, ça va être la fête !), déchirer le voile des (fausses) madones, me foutre de la gueule des ultra-libéraux lecteurs du Figaro, et ceux qui y éructent, ne pas fréquenter les blogs de broderie ni ceux de la gauche molle mais plutôt ceux de celles qui en ont, répandre mes indignations même si elles sont à la mode, et mes légendaires coups de gueule même s’ils sont incompris, me gausser des paillettes et de l’hypocrisie, dire simplement merci à ceux (et celles !) que j’apprécie, et merde chaque fois que j’en aurai envie, aller jeter de temps en temps un coup d’œil aux filles par le trou de la serrure du net, rester fidèle à mes amitiés (même virtuelles) comme à mes inimitiés, vomir les tièdes, les indécis, les inconsistants, les politiquement corrects, les suiveurs, les toujours dans le sens du vent, dire et écrire ce que je pense même aux blogueurs respectables, emmerder les technocrates libéraux de tous poils, respecter ceux qui travaillent, les gens intègres, ceux qui stimulent mes neurones, laisser dans l’ombre ceux qui méritent de l’être et n’apportent strictement rien au débat, continuer de lire tous les jours ma mémé même si tout le gratin du wikio s’en fout…

avec une pensée particulière pour celui qui m’a fait naître… dans la blogosphère.

Et pour la liberté de ton d’un autre, moins fréquentable. Et pourtant tout aussi combattif que votre humble serviteur. Et puis aussi pour Philippe, dont j’adore l’indépendance de ton et les qualités d’écriture.

Bonne année à tous (et toutes) quand même.