“Il faut avoir l’audace de décider qu’on aura une vie hors série”

Publié le 02 janvier 2011 par Diateino

Pour bien démarrer cette année, relisons ensemble un extrait du premier livre publié par les Editions Diateino, La technique du succès, Manuel pratique d’organisation de soi-même, d’André Muller. Devenu un best-seller depuis, il a été aussi publié en Chine et en Inde.

“L’action est l’effet de la volonté de celui qui a décidé que sa vie dépendra essentiellement de lui-même, de celui qui a compris qu’il est responsable de sa vie et que, quelle qu’en soit la trame, il ne pourra finalement s’en prendre qu’à lui-même. Car, que je prenne ou non mon destin en main, j’irai exactement là où mes initiatives (ou mon absence d’initiative) m’auront conduit.

Si je ne conduis pas ma vie, d’autres la conduiront à leur guise ; si je ne forme pas mes projets, si je n’agis pas en vue de leur réalisation, d’autres m’imposeront les leurs.

La liberté, cela se prend, cela se conquiert, cela se défend, par l’action et en vue de l’action. La liberté, cela ne signifie certes pas : absence de subordination, car qui, à ce compte-là, serait vraiment libre ? Cela signifie que je sais exactement où je veux aller et que je fais ce qu’il faut, tout ce qu’il faut, pour y arriver dans les meilleures conditions possibles.

Cela signifie que je suis candidat au succès, au succès complet, que j’ai l’audace de décider que j’aurai ce succès.

La fortune s’offre rarement aux modestes. Il faut un certain degré d’outrecuidance pour l’obtenir. Il faut avoir l’audace de décider qu’on aura une existence hors série. Décider qu’on aura une existence hors série, c’est accepter d’accomplir les actes nécessaires pour justifier cette décision.

Ceux qui pensent qu’il y a des êtres hors série et des êtres «comme tout le monde», et qui se rangent dans cette deuxième catégorie, sont en réalité non pas des êtres «comme tout le monde», mais des êtres qui n’osent pas regarder en face tout ce qu’il leur faudrait faire pour assumer un destin hors série. Ce sont des êtres qui reculent devant l’action et qui, sans qu’ils en soient pleinement conscients, ont préféré s’inculquer l’idée que la vraie action, les vrais efforts sont réservés à une catégorie d’êtres qui accomplissent apparemment leur destin sans effort.

Or l’étude de la vie de ceux ou de celles qui ont réussi, ou même brillamment réussi, montre au contraire qu’il s’agit souvent de personnes qui, au départ, n’avaient rien de plus que les autres mais qui, à l’évidence, à un moment donné de leur existence, ont eu le courage, l’audace de prendre leur destin en main.

On pourrait citer d’illustres destins dus entièrement à un tournant psychologique de ce genre ; mais ce serait inciter à croire qu’il s’agit de cas exceptionnels, alors que précisément cet ouvrage s’attache à détruire le mythe de l’homme extraordinaire.

Regardons autour de nous, dès ce jour, regardons ceux qui vont de l’avant. Ont-ils réellement quelque chose de plus que les autres ? Non. Ils ont, simplement, décidé un beau jour que cela ne continuerait pas comme par le passé, qu’il y aurait un mieux, qu’il y aurait autre chose.

Et ils se sont attachés à ce mieux, ils en ont fait leur préoccupation dominante, presque leur idée fixe. Ils ont eu le courage de faire tout, absolument tout ce qui était nécessaire pour que ce mieux se réalise. (…)

Ceux qui réussissent ne sont pas nécessairement ceux qui ont le plus de talents, d’aptitudes (chacun en a, dans de nombreux secteurs), mais ceux qui osent s’affirmer qu’ils ont tel talent, telle aptitude.

Et qui ne s’avouent jamais vaincus.”

Bonne année à tous et tous nos voeux de succès !