Pas de grands commentaires économiques. Le français moyen, celui qui prend sa voiture pour bosser, qui se fera bien flasher une fois en allant au boulot parce que sécurité routière patati patata, il va une nouvelle fois mettre la main au portefeuille. Ca plus les augmentations de timbre fiscal, de l'essence, des assurances, des TVA sur Internet et les téléphones, etc, etc... Mais ce n'est pas le sujet de mon billet.Non, c'est juste un peu de règle de trois, que je n'ai pas compris (ou alors que je fais semblant de ne pas comprendre, possible aussi)...
- Juillet 2008. Baril à 145 $, et essence à 1,5 € le litre à la pompe ;
- Janvier 2009. Baril à 36,5 $, et essence à 1,04 € le litre à la pompe (déjà si je fais la règle de 3 expliquée à mes futurs enfants, je devrais être à 0,37 € le litre, mais je dirai que mathématique c'est plus compliqué et que c'est pas une droite).
- Janvier 2011. Baril à 91 $. On est bien inférieur à Juillet 2008, ouf. Mais voilà, les prix sont quasi les mêmes, à 1,41 € le litre.
Enfin, tout ça pour dire que de toute manière, nous paierons. Toujours. Parce que ce jeu est ainsi fait : on se tait, et on paye. Et quand on est en milieu rural, on prend son vélo pour aller bosser. 80 bornes aller retour à -7°C en routes montagneuses, c'est pas grave, c'est ce qu'ils nous disent de faire à Paris...
Se taire et payer... Je crois que ça sera aussi le jeu en 2011...
