Immobilier 2010 : location et achat repartis à la hausse

La fin des prix stables a sonné... Depuis 2007, les loyers s'étaient stabilisés et le prix du mètre carré n'avait pas bougé, voire même diminué. Selon Century 21, ce temps là est désormais révolu.

A l'achat

Le mètre carré s'est vendu en France à 2 515 euros avec un record historique au quatrième trimestre de 2 580 euros. Comparé aux deux précédentes années, le marché de l'immobilier présente alors des prix à la hausse. En 2010, les prix ont donc grimpé de 8,7%.

La hausse la plus significative concerne Paris avec des prix affichant 18,46% en plus. Si vous souhaitiez devenir propriétaire d'un bien dans la capitale, il fallait alors débourser 7 457 euros le mètre carré. Ses prix fous ont finalement profité à la région Ile-de-France. Toutes celles qui n'ont pu acquérir le bien de leur rêve sur Paris ont du revoir leurs exigences à la baisse et traverser le périphérique. Les prix y ont aussi grimpé mais "seulement" de 7,78% avec un mètre carré vendu en moyenne à 3 157 euros.

En régions, les prix ont moins flambé. Certaines ont d'ailleurs vu leur prix baisser comme la Haute-Normandie qui affiche des tarifs à moins 1,95%. En revanche, le Poitou-Charentes fait figure d'exception avec ses 9,43% d'augmentation.

Vous vous demandez alors ce qui vous attend en 2011... Pas de baisse prévue. Au contraire, les biens immobiliers devraient afficher des prix en progression entre 2 et 3%.

A la location

Vos loyers avaient su se tenir tranquilles depuis 2007. C'était sans compter 2010... Ces derniers sont repartis à la hausse de l'ordre de 4,05%. Cette augmentation concerne essentiellement les appartements puisque les maisons en location (seulement 15% des transactions locatives en France) n'affichent qu'une légère augmentation de 0,73%.

Pour un studio ou un appartement une pièce, il faudra dépenser 2,1% de plus que les années précédentes et 10% de plus pour les cinq pièces. Vous êtes nombreuses à penser que ceux qui subissent cette hausse de plein fouet sont les étudiants (et leurs parents), mais que nenni ! En 2010, seulement 3,68% des locataires étaient des étudiants contre 23% en 2001. La raison : les jeunes restent plus longtemps chez leurs parents. Et l'on comprend mieux pourquoi...

A.D