De sous la cendre monte un souffle de nuit qui doit obéissance aux signes du feu.
Pain qui craque, encore chaud, sur la langue d'un moineau.
Verticale et fluide, l'ombre mesure la symétrie de tes pas, à l'aplomb du soleil.
Tu n'attends qu'un signe du vent pour presser le pas, afin d'aborder et de conquérir des terres plus accueillantes, rondes et fraîches comme des pierres qui roulent sur la langue.
Accomplis ta marche sur les pierres sèches de la lumière, sans te soucier de l'abîme et des arbres éventrés par la foudre, car les feux qui t'escortent sans relâche resserrent les chemins autour des stèles rompues et peuplent de songes immémoriaux les temples encore intacts.