Fin décembre 2010, le 90ème anniversaire de sa fondation lors du Congrès de Tours en 1920 est passé quasi inaperçu. Les forçats du marteau ont perdu leur faucille. Les communistes n’entendent rien perdre de leurs convictions et demeurent pourtant en voie de disparition.
Des communistes qui perdent leur latin, c’est comme des prêtres catholiques qui se mettent à lire l’Humanité !
Si rien n’arrête le progrès, chacun restera surpris de la spécificité toute particulière de la vie politique française. La droite qui s’était unie au sein de l’UMP tend à se désintégrer au fil des griefs et autres intérêts personnels, tandis que la gauche qui peine à s’entendre sur un fond d’idées communes persiste à entretenir une kyrielle de chapelles aussi diverses que variées.
Le Parti Communiste a sans doute raté un virage. Oui, mais lequel ? Il n’a pas su se relever de l’effondrement du bloc communiste et n’a pas su –ou voulu- se réformer dans les temps. Malgré cela, le Parti Communiste existe toujours bel et bien. Il ne lui reste plus maintenant qu’à se réinventer pour tenter de freiner le populisme rampant d’un Jean-Luc Mélenchon qui se prend à rêver du grand soir pour supplanter un Parti Socialiste empêtré dans ses primaires.
Le Capitalisme, grand Satan des communistes, a gagné son pari en s’imposant partout sur la planète, emportant sur son passage les restes de l’ancienne Union Soviétique et la Chine qui n’ont pas résisté longtemps aux sirènes des profits. Si les marteaux ont perdu leur faucille, le Capitalisme n’a pas réussi à en faire couler ces vieilles enclumes !
A la manière de Vladimir Lénine : « Il est plus agréable et plus utile de faire l’expérience d’une révolution que d’en écrire ».
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