Passage éclair à Monferran-Plavès…

Nous allions le trouver ce petit village en ce 5 Décembre 2010… Nous étions, une amie et moi, au vide-grenier de Seissan et je savais que pas très loin, à Monferran-Plavès, il y avait un marché de Noël. Mais j'avoue que je n'avais pas vraiment regardé la route avant que l'on parte de la maison, me disant qu'il suffisait de se diriger un peu à l'Est de Seissan. Mon amie a décidé de demander, avant notre départ de la Halle au gras, à deux personnes relativement âgées sortant d'une voiture immatriculé 32. Ces bons vieux gascons prêt à nous renseigner, l'accent bourru rendant presque leurs phrases incompréhensibles, ne savaient pas où cela se trouvait. Nous les remercions et elle se dirige vers une dame qui elle, ne sachant pas non plus, nous renvoie à Monléon-Magnoac, dans les Hautes-Pyrénées, à une vingtaine de kilomètre. Nous décidons finalement de suivre mon intuition. Les routes du Gers ne sont pas compliquées, c'est un véritable quadrillage et en s'orientant on trouve facilement son chemin. Nous voilà donc partie à l'Est, sur une route qui n'est pas très loin de la Halle au gras de Seissan, et dans un virage, à peine à 1 km -et encore- PAF, une direction "Monferran-Plavès" à 3 kilomètres. Et quels trois kilomètres ! Une petite route bien vallonnée, magnifique au demeurant, mais que mes problèmes de dos ont trouvé un peu longue. Soit, c'était un mal pour un bien. Et puis nous sommes arrivées à destination. Nous traversons le village en quête d'une place pour se garer. Une fois sorties de la voiture, le petit village ne semblait pas payer de mine, mais ne manquait pas de charme !

Et surtout j'ai découvert un nouveau sublime balcon sur les Pyrénées ! Le temps était grisonnant et du coup, la vue sur les cimes enneigés, donnait à ce morne temps, un peu  de lumière… c'était magnifique ! Et surtout, nouveau ! Car certains pourraient me dire "Tu les vois pareil de chez toi !". Non ! Il n'y a pas les mêmes vallons, les mêmes champs, les mêmes couleurs, d'un point de vue à un autre, ce sont les mêmes montagnes, mais jamais le même paysage !

Dans le village, il y avait des tas de volatiles, des canards… de toutes les couleurs, pas farouches, qui se laissaient approcher et que j'aurais pu caresser, mais j'ai toujours une appréhension avec les bestioles à becs.

Le temps de quelques pas, nous avons découvert l'église, assez récente, son abside, ses chapelles latérales et son clocher.

Puis le temps de faire demi-tour, un lampadaire nous a semblé bien obscur par ce temps orageux… et l'automne commençait à annoncer sa fin car les arbres étaient presque nus.

Frigorifiées, il était temps d'aller faire un tour dans ce petit marché de Noël qui je pense a eu un succès inespéré car la petite salle des fêtes bondée de monde était difficile d'accès au risque de se marcher sur les pieds. Le temps d'une pause, j'ai eu le plaisir de discuter un peu avec la présidente de L'association des Amis du musée paysan d'Emile qui avait pour l'occasion, installé un stand bien chouette. Juste à côté, le pain d'épice d'une  cordon bleue nous a mis l'eau à la bouche, pendant qu'un peu plus loin, les odeurs de fromage frais de chèvre et brebis nous faisaient gargouiller l'estomac.

Une courte balade certes, mais bien sympathique.