Les tensions sont toujours vives en Côte d’Ivoire suite au refus Laurent Gbagbo de laisser le pouvoir à Alassane Ouattara, celui que les Nations Unies et l’ensemble de la communauté internationale a justement reconnu comme vainqueur des élections présidentielles au soir du second tour de scrutin du 28 novembre 2010.
La Côte d’Ivoire, pays aux ressources économiques importantes, tant vivrières qu’industrielles, au taux de croissance réelle positif, mais avec 40% de sa population vivant en dessous du seuil de développement, doit subir des crises politiques continues, une vie démocratique bafouée. La situation actuelle aggrave encore les choses. Plus que jamais le calme et les résultats comme proclamés par la commission électorale indépendante doivent prévaloir.
« Le Président sortant se doit de respecter les choix de son peuple et de tout faire pour garantir la paix civile » avait déjà déclaré Martine Aubry après l’élection, appel réitéré par la direction du Parti socialiste qui a appelé à ce « qu’à la confiscation du pouvoir ne s’ajoute pas un bain de sang inutile ».
La Fédération de Seine-Maritime du Parti socialiste, inquiète de la situation grave qui règne en Côte d’Ivoire demande à ce que la démocratie prévale, qu’Alassane Ouattara, élu par la peuple ivoirien puisse assumer ses fonctions présidentielles légitimes et que le calme revienne dans ce pays si cher au cœur des Français et des nombreux amis ivoiriens qui vivent en France et notamment dans notre région.
Christophe Bouillon, Premier Secrétaire Fédéral
André Piazza, délégué fédéral de Seine-Maritime aux questions internationales et aux droits de l'Homme
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