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Ses « amis » l’ont laissée mourir…

Publié le 07 janvier 2011 par Gino @Gino_APPERT

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Simone Back

“Took all my pills be dead soon so bye bye every one”. auront été les derniers mots de Simone Back, 42 ans, à 22h53, le jour de Noël. Cette britannique, travailleuse bénévole, serait morte d’une overdose de médicaments après avoir annoncé sa mort sur son statut Facebook.

Ignorance de ses « amis »

Aucun de ses 1048 “amis” qui avait reçu cet appel au secours n’est intervenus ni même alertés les secours. Au contraire, de nombreux commentaires d’ignorance et même de reproche ont été laissés sur son “mur” : «Elle fait ça tout le temps et elle ment», «Elle n’est plus une enfant», «Elle a le choix et une rupture n’est pas une assez bonne raison pour prendre des médicaments»… Ces commentaires font suite à l’intervention d’un utilisateur de Facebook sur le statut de Simone Back qui avait été troublé par ce message et qui avait essayé d’interpeller ces “amis”: “Quelqu’un a remarqué le post de Simone, qu’elle prenne des médicaments” … et la partie où elle dit bye-bye?Est-ce que quelqu’un est allé vérifier si tout allait bien… ou appeler le 999???Qu’est ce qui cloche avec vous??”

Les causes de son suicide ne sont pas connues. Simone avait des troubles relationnels. Peut être avait-elle déjà annoncé son suicide sans qu’elle passe à l’acte, ce qui explique la non-réaction et le ras-le-bol de ces “amis”? Dans ce cas, cela ne justifie certainement pas la passivité de ces 1048 contacts et le fait qu’aucun d’entre eux n’ait pris son message au sérieux.

Une mère en colère

La mère de Simone Back qui avait appris sa mort seulement 17 heures après la publication du message, reste consternée par l’ignorance des gens, d’autant plus que certains de ces contacts habitaient près de chez elle. Elle a pris le soin de laisser un dernier message sur la page de sa fille comme pour s’adresser à l’ensemble des contacts de Simone “Ma fille est morte aujourd’hui, donc s’il-vous-plait, laissez la tranquille maintenant”. C’est la police, alertée par la mère de Simone, qui avait trouvé le corps inanimé de la femme à son domicile.

Cette affaire relance le débat de la popularisation de Facebook dans le monde.

Dans un communiqué, le réseau social s’est dit «profondément attristé» par l’histoire de Simone Back. Et de rappeler que Facebook a un partenariat avec les “Samaritains”, une association britannique d’écoute qui vient en aide aux personnes désespérées.

Source : lefigaro, dailymail


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