Hors de portée.
Quelques notes et puis...l'imagination décolle.
Musak de Matteo Negrin
C'est frivole quand même, ce jazz lymphatique qui tapisse les murs. On a l'impression d'être dans un salon d'hôtel à feuilleter un journal anglais, assis sur un fauteuil moelleux, égustant un thé au jasmin. Le ventilateur vous berce docilement les cheveux et vous rêvassez dans votre vaine attente bourgeoise. C'est soft. Vous savez toute l'éternité de l'instant, et de cet instant-là qui ne rime à rien. Superficiel et léger. Vite oublié ; car on oublie l'éternité. trop facilement, comme on oublie chaque instant, au fond, de quelque matière fut-il. J'ai dit futile ?