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Sіnquіn Mоustаche : pоème Hôpіtаl

Par Illusionperdu @IllusionPerdu

Du haut de ma petit' fenêtr',

Je regarde bien tout ces êtres

Dont le pas parfois s'arrête,

Pour refermer leur manteau

Tout en guettant le métro,

Sauf ceux qui ont une moto.

Un homme court sur l'horizon,

Il se retourne de façon

A voir les jours qui s'en vont,

Par deux trois fois il chancelle

Du haut de la citadelle,

En voyant ma sentinelle.

Le vent fait sécher les pleurs,

Il faut haïr ces douleurs

Quand le sang coule sans chaleur,

C'est le temps pour la souffrance

De renfermer ces démences,

Au long regard de l'absence.

Ainsi tu es loin de moi,

Mais mon coeur ne pense qu'à toi

Dans cette maison au grand toit,

Je sais que tes yeux sont loin

Mon coeur te garde dans un coin,

Pour t'approcher dans mes poings.

La ville allume ses lampions,

Je me dirige comme un pion

Dans une chambre sans fanion,

Pour penser à ton amour

Dans les nuits de tout les jours,

Pour que mon coeur soit moins lourd.

J'observe le profond silence,

Et l'ombre de ma transparence

Effraye mon indifférence,

Je suis presque sans lumière

Je dois frotter mes paupières,

Pour que tu rest's singuliére.

Pourtant au coeur de mes yeux,

Avec la couleur des cieux

Brille un grand rêv' merveilleux,

Recevoir le fin baiser

Qui sera pas épuisé,

De ce délice écrasé.


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