Que l’on me permette ici de ne pas être très sensible aux hommages tontonophiles du jour tant à la mode chez les socialistes (ou pas ¹), et particulièrement à mon grand étonnement parmi des jeunes (mais pas que : même Méluche s’en mêle… Misère !) qui ne l’ont même pas connu vraiment… (mon fils avait 6 ans, bordel !).
Car moi je me souviens à quel point, après la lueur d’espoir que son élection a fait naître chez nous autres, les sans voix, les petits, il nous a irrémédiablement déçu… Il est celui qui représente de manière tout aussi symbolique que ce que ses laudateurs peuvent dire de lui celui qui a trahi la gauche, et l’espoir qu’il a porté.
Ceci écrit, il est vrai que le PS n’a pas vraiment eu l’occasion de connaitre de grands hommes depuis… Manque de carrure évident, même parmi les femmes… Misère de la politique actuelle. Ce n’est pas pour autant que cela excuse tous les maux que cet homme paradoxal a incarnés, et notamment ses frasques avec Bousquet…. et l’épisode des cagoulards (où l’on retrouve… Ô surprise : L’Oréal !). Je me souviens aussi que des spécialistes et autres historiens disent de lui que c’était un homme de droite qui a porté les couleurs de la gauche. Me trompes-je ?
En tous les cas, paix à son âme : elle doit être bien torturée… Est-ce ma faute à moi si je préfère les hommes clairs et nets, en politique comme dans la vie ?
¹ Enfin, j’en sais rien, mais on s’en contrefout.
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