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Café Liberté, lundi 10 janvier à 20h30 : Roman Bernard sur la dette publique en France et en Europe

Publié le 08 janvier 2011 par Lecriducontribuable
Café Liberté

Le prochain Café Liberté se tiendra le lundi 10 janvier à 20h30 au café Le Luxembourg, 58 boulevard Saint-Michel, Paris 6e.

Il aura pour thème : « La dette publique en France et en Europe ».

Interviendra Roman Bernard, rédacteur en chef du Cri du Contribuable, publié par Contribuables Associés. Le sujet de la dette publique française a fait l’objet d’un dossier dans Le Cri du Contribuable de janvier 2011 et Contribuables Associés a organisé un colloque sur la question (cf. compte-rendu) où a notamment été invité Philippe Herlin.

La dette publique apparente de la France dépasse les 1 500 milliards d’euros (1500 G€), soit plus de 80% du produit intérieur brut (PIB) français et s’approche année après année du seuil fatidique des 100% du PIB, répercutant encore la majeure partie des déficits qui en ces années de crise se chiffrent à plus de 5% du PIB.

Cette dette provient principalement de l’État (1 350 G€), dont les actifs (550 G€) sont faibles au regard de la dette. A contrario l’endettement des collectivités territoriales (150 G€) semble faible au regard de leurs actifs (plus de 1 000 G€) mais ceux-ci sont en partie gonflés par la bulle immobilière (environ 20 à 30% en zone urbaine), les subventions agricoles (plus de 25 G€, principalement en provenance de la PAC de l’UE, soit environ 350 € par hectare) .

Le service (de paiement des intérêts) de cette dette apparente s’approche des 50 G€ annuels. Le service de la dette pourrait exploser si l’État français venait à perdre la meilleure note de solvabilité financière AAA que lui accordent les grandes agences de notation, de plus en plus à contre-cœur. Une agence chinoise, au cours de l’année 2010, a d’ailleurs décoté de nombreuses puissances publiques en Occident, dont l’État français.

Les créances de cette dette sont détenues au tiers par des personnes physiques ou morales françaises, et aux deux-tiers par des étrangers, majoritairement extérieurs à l’Union européenne.

A cette dette apparente s’ajoute une dette masquée, celle des engagements (hors budget immédiat) pris par la puissance publique et notamment l’immense dette implicite de la Sécurité sociale en matière de retraites qui avoisine les 1 000 G€. Selon ce calcul, la dette publique réelle de la France s’élèverait donc à plus de 2 500 G€, soit près de 150% du PIB, détenue à 40% par des étrangers, à 20% par des Français au titre de créances explicites, et à 40% par des Français au titre de leurs retraites. A cela s’ajoute l’immense inertie financière du salaire des fonctionnaires, inamovibles. La majeure partie de ces dettes explicites et implicites est exprimée en euros.

Quels composants explicites et implicites retenir pour le calcul de la dette publique ? Quelles en sont les perspectives pour les années à venir ? Dans le meilleur des cas, à quoi ressembleront les déficits publics des années à venir ? La faillite de l’Etat français est-elle évitable hors planche à billets ? C’est autour de ces questions que nous débattrons le lundi 10 janvier 2011 à 20h30 au café Le Luxembourg, 58 boulevard Saint-Michel, Paris 6e (croisement avec la rue Monsieur-Le-Prince, métro Luxembourg).

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