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Sautons aux conclusions: Saints-Seahawks

Publié le 09 janvier 2011 par Sixverges
Sautons aux conclusions: Saints-SeahawksCOUP... DE... THÉÂTRE!!!
Voici le résumé de la première rencontre éliminatoire de la saison sous forme des notes prises pendant l’affrontement.
Avant-match :
Le moins qu’on puisse dire, c’est que l’étoile des Seahawks ne brille pas fort. Sur ESPN, seul Keyshawn Johnson se risque à prédire la surprise ce que personne n’ose faire parmi les 6 experts de Foxsports.com. Et en regardant la table ronde et vos commentaires, ce n’est guère différent sur 6VB, seul Wallette choisissant Seattle alors que tous les autres intervenants favorisent les Saints avec des écarts variant entre 11 et 32 points. Les américains trouvant un nom « catchy » pour tout, je propose « le massacre des imposteurs » pour ce match…
Un espoir pour les Seahawks tout de même, puisque la liste des blessés des Fleurs de Lys s’allonge. Le safety Malcolm Jenkins et le TE recrue Jimmy Graham devront passer un tour.
Dernière note avant le kickoff : j’avais prévu accompagner ce match des très bons produits McAuslan, une p’tite St-Ambroise noire avec le foot, c’est toujours gagnant, mais un rhume persistant me force plutôt à me tourner vers les produits Bénilyn et Aquafina. Moins l’fun un peu, mais la cohérence de ce résumé devrait y gagner au 4e quart!
1ER quart :
Quel mauvais départ pour les Seahwaks! Le botté d’envoi sort du terrain et les Saints vont partir au 40. N’Awlins en profite à moitié en inscrivant les premiers points du match sur un placement de 26 verges. Le gros jeu de la drive : une passe de 30 verges de Brees à Colston au dessus de la tête du safety recrue Earl Thomas.
Première séquence à l’attaque des Seahawks, première interception de Matt Hasselback. Vilma couvre bien le WR du Seattle qui fait dévier le ballon directement dans les mains de Jabari Greer. Quelques instants plus tard, Brees rejoint son fullback Heath Evans pour le touché. Il n’y a qu’un demi quart de joué et c’est 10-0 Saints. Ça va être laid…
Woah, les Seahawks ont de l’orgueil finalement. Belle poussé offensive qui commence avec un long retour de botté de Michael Robinson et qui se termine par une passe d’Hasselback à son TE Carlson sur 11 verges. 10-7. On est parti pour un shoot-out!!
Maudit que c’est mauvais du sirop en passant. On l’oublie à chaque fois. Les petites pastilles pour la gorge au miel par contre, je n’haïs pas cela…
Les Saints reprennent le ballon, le monde crie et le descripteur nous rappelle pour la 3e fois en 3 drives que c’est bruyant et que le stade a été conçu pour retenir le bruit. Sachez-le donc, le stade a été contenu pour retenir le bruit… On peut maintenant passer à un autre appel. Globalement d’ailleurs, le descripteur est mauvais. Mêlé dans les pénalités, les premiers jeux, même la fin du premier quart a pris une quinzaine de secondes à être annoncée. Il « fitte » bien avec la présence des Seahawks en séries.
2e quart :
Le 2e quart ne semble pas parti pour être différent du premier. Les Saints complètent le travail en inscrivant le majeur. Julius Jones qui se fait plaisir en marquant un TD contre l’équipe qui l’a libéré en cours de saison. 17-7 Saints.
Coudonc, y-à-t’il quelqu’un qui sait jouer à la défense pour ces équipes? Highlighté par un lob (un vrai lob, plus haut que long) d’Hasselback à un inconnu nommé Cameron Morrah qui s’est transformé en gain de 39 verges, les Seahawks répliquent avec le 2e TD du match du TE Carlson. Sur le touché, les spectateurs dans la 3e rangée étaient plus près de Carlson que n’importe quel joueur des Saints. Couverture manquée? You bet! 20 minutes de jouées, 31 points de marqués! Je pensais que c’était demain le shoot-out!
FUMBLE! Julius Jones échappe la roche recouverte par Seattle profondément en territoire Louisianais. Les Seahawks réussissent un placement et le match est égal. ÉGAL. Je suis officiellement « flabergasté »
Euh… Est-ce que ce que je vois est réel ou si je suis en train de délirer sans le savoir? Seattle prend les devants sur une bombe de 45 verges d’Hasselback vers Brandon Stokley sur un 3e jeu. Pour le 2e TD de suite, c’est Roman Harper, héros du dernier Super Bowl, qui porte le bonnet d’âne. Hasselback a trois passes de touché dans la demie. TROIS!!
La Nouvelle-Orléans réussit un placement sur le dernier jeu du quart pour réduire l’écart, mais ils retraitent quand même au vestiaire en tirant de l’arrière 24-20. Unfreakinbeliveable.
Tony Dungy a la mi-temps : «Saints defense will have to play better ». Well, duh! Ils sont mieux de le faire vite, car Seattle aura le ballon pour débuter la deuxième demie.
3e quart :
Chose que je ne pensais jamais écrire : Quel match de Hasselback. Même dans les belles années des Seahawks, je ne me souviens pas de l’avoir vu livrer ce genre de performance. Passe absolument PARFAITE au revenant Mike Williams en double couverture pour un touché de 38 verges C’est le 2e long jeu de suite pour convertir un 3e et court de la part du QB des Seahawks qui mènent maintenant par 11!
Le coordonateur défensif des Saints Gregg Williams est apparemment un candidat à quelques endroits pour le poste d’entraîneur-chef. Au rythme où vont les choses, s’il quitte la Nouvelle-Orléans, ça risque d’être à grands coups de pied au cul et direct au bureau de chômage!
Nous sommes en séries, mais suffit de regarder les annonces pour se rendre compte que nous sommes encore loin du Super Bowl. Celles de la bouteille de Pepsi qui fait le « combine » et qui se fait repêcher sont particulièrement lamentables.
Petite victoire de la défensive des Saints qui limite Seattle a un placement (à cause d’une passe facile échappée par un receveur des Hawks). Maintenant, faudrait que l’attaque produise. Un seul placement a son actif à ses 4 dernières possessions. Avec Seattle en avant par 2 touchés (non, non ce n’est pas une erreur de typo, c’est vrai), Drew Brees doit se remettre en marche.
Les Saints y vont sur un 4e et des poussières, mais Julius Jones trébuche sur son propre joueur. Seattle reprend la balle au 37 des Saints. Ça commence à sentir le massacre ….. mais juste pas du bord prévu!
La défense des Saints tient le coup finalement, aidée par les premiers signes de nervosité des Hawks. Passe échappée et pénalité pour les sortir du Field Goal range. Le quart se termine par une belle poussée des Saints qui sont dans le territoire de Seattle, mais qui tirent de l’arrière par 2 touchés.
4e quart :
Touché Saints. Le deuxième de Julius Jones dans la confusion. Beau jeu de Brees qui snap rapidement pour prendre la défensive à contrepied, mais mauvaise décision des arbitres, le genou de Jones étant au sol avant que le ballon ne traverse la ligne. Mais Pete Carrol garde son mouchoir rouge dans sa poche et les champions sont de retour dans le match.
C’est au tour de l’attaque des Seahawks de s’enliser et la Nouvelle-Orléans en profite pour traverser le terrain. Mais sur un 3e jeu au 4 des Hawks, Earl Thomas arrive comme une fusée pour empêcher le touché. Les « World Champions » se contentent d’un placement et tirent encore de l’arrière 34-30, mais ils ont marqué les 10 derniers points. Ils ont le momentum avec 9 minutes à faire.
D’ailleurs, pourquoi on dit World Champions pour parler des gagnants d’un sport uniquement américain (ok, un petit peu canadien aussi), dans une ligue américaine avec des franchises uniquement aux USA? Géographie 101 anyone?
Ça se complique pour les Saints qui reprennent le ballon avec un peu moins de 6 minutes à faire. Reggie Bush est déjà au vestiaire et voilà que Julius Jones vient de se faire frapper solidement et a besoin d’aide pour quitter le terrain. Il a des yeux de commotionné. Les Saints gaspillent 1 minute et demie et doivent dégager.
HOLY SWEET JESUS Marshawn Lynch y va d’une course invraisemblable brisant je ne sais pas combien de plaqués sur 67 verges pour le touché. La journée de misère de la défensive des Saints continue, c’en est gênant. Seattle par 11 avec 3 :22 au cadran.
Les champions ne sont pas morts. Ils retraversent le terrain et Drew Brees rejoint Devery Henderson pour le majeur. La conversion de 2 points est manquée, mais c’est 41-36 Seattle avec 1 :30 à jouer. On aura droit à un botté court décisif. Si les Saints ne le recouvrent pas, c’est fini.
Et c’est fini! Un des pires bottés courts de l’histoire qui a voyagé sur 17 verges facilement récupéré par John Carlson. Les Seahawks écoulent le temps et SURPRENNENT LES CHAMPIONS DU SUPER BOWL. Absolument incroyable. La NFL cette année, c’est vraiment du n’importe quoi!
Félicitations aux Seahawks qui ont causé une des plus grosses surprises de l’histoire et tenteront de poursuivre le conte de féé la semaine prochaine. Quant aux Saints, on peut difficilement en vouloir à leur attaque qui a produit 36 points, mais quel match horrible en défensive.
Quel match de foot. Et dire qu’il reste 3 autres!
Article écrit par JR

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