Magazine Politique
Dominique de Villepin va électriser 2012. Il réunit toutes les qualités pour qu'il en soit ainsi. Chez Thierry Ardisson, il a démontré une détermination sereine très communicative.
Plus le temps passe, plus Dominique de Villepin est manifestement dans la peau du candidat qui a envie de participer à la plus belle compétition politique.
Il est celui qui gère le mieux le "me no" : il communique en montrant son décalage avec ses concurrents y compris dans le parcours politique.
L'internationalisation croissante des dossiers le sert car il a construit sa légende sur le discours de l'ONU qui est la probable dernière image consensuelle pour les Français dans une position d'avant-garde reconnue ensuite unanimement comme la meilleure possible.
La volatilité de l'opinion ne doit pas être sous-estimée dans les trois derniers mois d'un scrutin très personnalisé.
Le dernier en date fut la présidentielle Américaine. Le 28 août 2008, Obama recueille 49 % des intentions de vote contre 41 % à McCain. Mais le 9 septembre, McCain recueille 49 % des intentions de vote contre 44 % à Obama. Tandis que le 17 septembre, Obama est à 48 % contre 44 % à McCain. Ensuite, la crise de Wall Street va figer les intentions.
La présidentielle dans les démocraties modernes, c'est le feuilleton quotidien. Une sorte de TV réalité politique avec l'opinion qui bouge en fonction des ultimes rebondissements.
2012 ne devrait pas échapper à cette règle surtout dès l'instant qu'elle met en présence des candidats très charismatiques comme Dominique de Villepin.