Sur la page blanche de mes nuits noires où je me fais tout un blablaen mâchant négligemment du nougatcomme un boxeur toulousain et d'ailleurstirant des bords sur son canal de minuitetpan dans ses dents.
Il reste cependant à trouver un cavalier au verbe "veiller"pour qu'il se sente moins seulen exercice dans le bled.Toutes les ombres sont à sa portéeet les notes de service commandées.Pour qui connait à force la musiquedans ses multiples de répétition,il conviendrait d'envisager enfin un spectacle de fin d'annéeà peine, celle ci entamée,afin de ne pas trop perdre de temps en conjonction et virgules,en suspension de rechange, en interrogation narrative et exclamation dramaticale:"J'étais, je suis, j'en serais..et toujours Je t'aime Astral."
Le feuilleton de la nuit a quelque caprice,au rebondissement rarement prévisible,un horizon brumeux comme couverture de survieet des moufles pour les phrases empotées.
Sur la page blanche de mes nuits noires,j'ai dessiné comme un futonpour y coucher toutes les peurs passées et avenir, maintenant à plus tard.de quelque matelot oublié sur le quai , bordé dans ses chimères.