Viol d’une étudiante à Grenoble : un suspect récidiviste écroué

Dans la nuit du 31 décembre au 1er janvier, une jeune interne en médecine est violée sur un parking de l’ancien hôpital civil de La Tronche, à Grenoble. Un étudiant de 23 ans a été écroué suite à la découverte de son ADN sur la victime

Suite au viol d’une étudiante en médecine, un étudiant guinéen a été interpellé dans sa chambre d’étudiant sur le campus de Saint-Martin-d’Hères, près de Grenoble rapporte Le Dauphiné Libéré. Mis en examen pour viol et agressions sexuelles, le suspect a été placé sous mandat de dépôt et écroué à la maison d’arrêt de Varces.

Une identification rapide

Âgée de 24 ans, l’interne en médecine venait de terminer son service au CHU de Grenoble-La Tronche, et rentrait chez elle à pied, vers 1 h 30 du matin, lorsqu’elle a été agressée par un inconnu sur le parking de l’ancien hôpital. Le suspect, interpellé dans sa chambre d’étudiant, a reconnu les faits devant le juge d’instruction chargé du dossier. Retrouvé sur la victime, son ADN a permis de l’identifier rapidement. Alors qu’il dit ne pas pouvoir expliquer son crime, une source proche de l’enquête, selon Le Monde, souligne la « montée en puissance de ses actes ».

« C’est un prédateur »

La justice le soupçonne également d’être l’auteur de trois agressions sexuelles commises dans le tramway à Grenoble. Le 18 mai 2010, après avoir caressé les cuisses de la passagère assise à ses côtés dans une rame, le jeune homme avait été interpellé et son empreinte génétique avait été enregistrée dans le fichier national des délinquants sexuels. Puis le 31 mai et le 13 décembre 2010, il aurait au nouveau pratiqué des attouchements sur deux autres passagères. Il pourrait également être l’auteur d’un viol commis sur une étudiante de 21 ans, le 2 janvier près de la ligne du tramway de Saint-Martin-d’Hères. Interrogée, la police a déclaré : « Si nous n’avions pu l’identifier et l’arrêter, la liste des victimes aurait pu être bien plus longue. C’est un prédateur ».

Lauren Clerc