[1ère Partie] .... Mitterrand-ci, Mitterrand-là, c’est pas bientôt fini, oui ? … Ce qu’il faut pas entendre, bon sang, sur le « grand homme » le « premier président socialiste français », socialiste où, socialiste quand ? Six mois, pas plus. Et encore, du light. Du riquiqui. Faut-il être révisionniste pour l’encenser, le cultiser, ce fossoyeur, Tonton Flingueur de la gauche. De Jaurès à Mendes …
Quel rapport avec le Nouvel Ordre Mondial, me diras-tu ? Va savoir ..
Mitterrand François, était un homme de droite, certifiée, passé par l’extrême-droite, avérée. Faut jamais l’oublier. Oh, il ne fut pas le seul. C’est acquis. Mais c’est un fait. D’ailleurs, à ce propos, je dois le dire, ils me font doucement rigoler, les « résistants », ceusses d’aujourd’hui. Par temps de paix (toute relative), c’est confortable. Mais dans les années 30, 40, c’était pas de la tarte. Faut vous y (re)plonger dans cette France-là, tout est disponible, consultable : la presse, la radio, le cinéma, la littérature. Lisez donc, voyez, mirez, allez-y faire un tour, vous en aurez pour votre artiche. C’est du lourd, ça pilonne, ça enclume. Cette France-là était antimaçonnique et antisémite. Et violemment. Bagatelles Pour Un Massacre et tutti. Faut vous affranchir. Au lieu de jouer les « résistants » de salon.
Cette France, il y a goûtée, Mitterrand. Il en a même tiré un trophée : la Francisque. Ah, je vous entends, il ne faut pas en parler, chut ! c’est du passé, du ranci, tout homme commet erreurs, s’égare. Certes … Mais nous y vivrions dans cette France-là, celle des 30 et 40, les « résistants » d’aujourd’hui, y’en aurait pas 10, que dis-je ! Pas 5%. Affirmatif ... C’est bien joli de la faire la leçon, de dire « moi je », n’est-ce pas, « moi j’aurais été résistant, dans le maquis », foutaises ! C’est mal connaître l’Histoire, ce rouleau-compresseur. C’est faire fi des circonstances. Des cerveaux. De la faiblesse des hommes ... Lisez donc Les Beaux Draps du père Destouches. On dit Céline, mais c’est faire dans l’hâtif. Céline c’est Le Voyage, Mort à Crédit, après c’est du Destouches de souche. Et c’est tant mieux. Y’a pas gourance. On sait qui est qui. C’est on ne peut plus clair ... Destouches, c’est la France des années 30, 40. Traduction au cordeau des esprits de l’époque. Faut le savoir ! Y’avait pas que Destouches, ceci étant. Y’avait tous les autres. Et ils étaient fort nombreux à penser idem. Une majorité, même. Antisémites, officiellement racistes, antimaçonniques. Voilà, la vérité. Et Mitterrand, il y était. Et comment !
Alors votre « socialiste » le magnifique, le cultivé, vous repasserez. A d’autres, mais pas à moi. Que de la ruse c’était Mitterrand.
Oh, brillant, ça je dis pas, j’en conviens et sans barguigner, un cador, un vrai, à la hussarde. A l’opportunisme. Antigaulliste, avant toute chose. Même qu’il en voulait pas, de son suffrage universel. Avant d’en faire son beurre.
Pas de Mitterrand sans de Gaulle, pourtant. Sans de Gaulle, tu l’aurais pas eu ton président « socialiste ». … Mais parlons-en du vénéré, vu qu’on le commémore les yeux fermés.
Le Parti Socialiste, ce fut son jouet, son tremplin, le sésame pour l’Elysée. Et tout bien pesé, y’avait qu’un homme de droite qui pouvait le conduire au pouvoir, ce parti-là. C’est ni Mendes, ni Rocard qu’auraient pu réussir un coup pareil. Fallait que ce soye un fossoyeur de Jaurès. Et ce fut du grand art ! Programme commun, l’entourloupe, vas-y que j’arnaque le Parti Communiste Français. Que je te le roule dans la farine. Que je te l’essore, le vide comme une truite. O.P.A. sur la gauche … C’est bien simple, après le 10 mai 1981, le PCF, y’en a plus. Electoralement, c’est la bérézina. C’est du déclin, à l’exponentielle … Et qui surgit ? Les années 30, 40. Le FN ! 10,95% en 1984 … Vingt et sept ans que ça dure. A la dure ... Voilà ce qu’on a gagné. Mais chut ! Faut pas le dire ... Et pourquoi donc ? Ça vous arracherait de convenir que l’électeur du FN, il vient pas du RPR, mais de la gauche que Mitterrand a tuée ? En grande majorité, c’est de là, qu’il vient, qu’il était, l’électeur frontiste. Des quartiers populaires ... Ah ça vous fait mal au cul, hein ? Ça vous défrise. Mais c’est la réalité. C’est l’héritage. C’est Mitterrand … Le RPR, (puis l’UMP) a-t-il perdu son électorat ? Et le PS ? Que nenni. Or donc, ils viennent d’où, vos frontistes ? Faites les comptes. C’est du limpide ... Et je vous cause même pas du SOS Racisme de Dray et Désir, avec leur radio relayante (Ça Bouge Dans Ma Tête qu’elle s’appelait). Belle connerie ! Un Racisme, et un seul. A sens unique. C’était la pire façon d’alimenter le business lepéniste. Et allez donc ! ... Comme disait fort justement feu Pierre Desproges : « J’adhérerai à SOS-racisme quand ils mettront un S à racisme. Il y a des racistes noirs, arabes, juifs, chinois et même des ocre-crème et des anthracite-argenté. Mais à SOS-Machin, ils ne fustigent que le Berrichon de base ou le Parisien-baguette. C’est sectaire. (…) Mais attention, il ne faut pas me prendre pour un suppôt de Le Pen sous prétexte que je suis contre tous les racismes. ». Pas mieux ! Vous étonnez pas ensuite. Que ça parte en Schwepppes. Qu’elle soye de retour, peu ou prou, la France des années 30, 40 .. C’était couru.
Pour le reste, Mitterrand le « président socialiste », faut arrêter de nous y prendre pour des benêts de compétition. Six mois, pas plus. Mai/novembre 1981, après : rideau ! 1982/1995, rien, zéro, un cancer, des affaires, moult traquenards, un roi fainéant .. Les 110 propositions, soldées, oubliées. Tu les as vues les 35 heures promises ? Et les 32 heures évoquées ? ... Et la justice. Et le partage. Non, t’as vu Tapie, Séguéla, que des bandits. Et le Pen s’engrosser …
Quel « socialisme » bon sang ? De quoi qu’on parle ? … La retraite à 60 ans ? Certes .. Et quoi d’autre ? L’abolition de la peine de mort ? Ah là, d’accord ! Fallait en avoir, c’est certain. Tant c’était aller contre l’opinion, la majoritaire. A 60% qu’elle était pour cette infamie, la mère-guillotine. Et aujourd’hui, pareil. Comme hier. Comme tout le temps. Fais-y un référendum, tu verras. Elle est pour. Toujours. L’opinion ! Cette décapitée des synapses.
L’abolition de la peine de mort, voilà l’œuvre. Ça faisait de nous des raffinés, des gens distingués. Nous nous différencions des texans, des chinois. Des barbares ... Les chinois .. On a pas le temps, je sais. Passées dix lignes, t’es déjà barré. Mais j’y reviendrai …
.... Tout de même, un mot, avant d’y aller.
On t’a désigné comme qui dirait l’ennemi, n’est-ce pas ? Celui qui menacerait d’égorger filles et compagnes. Le musulman qu’on t’a dit. Et t‘y as cru, bien sûr. Avec ton cassis tout ramollo. T’as plongé, et recta. Toi qui vois pas plus loin que ta Méditerranée. Ta frontière. Tu t’es fait avoir. Et comment ! La Chine, mon ami, c’est bien autre chose. C’est du puissant. Du costaud. C’est l’Empire. Et t’as rien vu venir. Pire : tu fais allégeance. Aux ordres du Nouvel Ordre Mondial. Celui qui va faire de toi, une momie. Un souvenir. Dans l’os. Rectifié.
Jamais on a vu des pauvres se farcir des riches. Jamais. Les pauvres, on les utilise, les manipule, on les arme, même (comme au Darfour), puis on les jette, une fois l’affaire faite.
Comprends-tu où je veux en venir ?
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