Jean-Luc Mélenchon : le niveau zéro de la politique ?

Jean-Luc Mélenchon s'approche du niveau zéro de la politique avec une détermination et une rapidité qui dépasse les prévisions les plus optimistes. Il multiplie les invectives, voire les insultes à l'encontre des journalistes (lire ici) et il s'imagine en sauveur du peuple opprimé. Mélenchon n'aime pas les journalistes, surtout ceux qui osent lui poser des questions qui ne lui conviennent pas, même quand si c'est un étudiant qui a le culot de commettre ce crime inimaginable. Pour Mélenchon, les journalistes parlent de "sujets de merde", font un "métier pourri"...

Tout récemment, une nouvelle polémique est née suite à une altercation entre Nicolas Demorand et Mélenchon. Je vous laisse découvrir l'élégance, la prestance et la performance du député européen. Rien à dire. On imagine facilement ce que ferait ce monsieur si un jour il devenait  président de la République. Bon d'accord, celà n'arrivera jamais mais on détecte bien au fond de lui cette haine qui le pousse à toutes les provocations. Allez, une dernière histoire pour la route. Le 5 janvier, sur France Inter, il a déclaré que le régime cubain n'était pas "une dictature". Il y a une certaine logique chez lui : à Cuba les journalistes travaillent comme il rêverait de les voir travailler en France. Ils ne posent pas de questions pénibles au démocrate Castro. Voir la vidéo ici. Le pays laminé par des décennies de socialisme est une dictature et il n'y a rien d'autre à rajouter. Jean-Luc Mélenchon multiplie les provocations pour exister médiatiquement. Il est en campagne pour être le candidat du Front de Gauche et il en fait des tonnes. Il en fait trop d'ailleurs, il bascule dans le vide , le néant, le niveau zéro de la politique. Ses idées, il est allé les piocher dans les livres périmés du communisme. Elles sentent la naphtaline et partout où elles ont été appliquées, elles ont conduit le peuple (oui vous savez celui qu'il prétend défendre) à la misère. Cuba ne pourrait pas le récupérer ? Ce serait un deal win-win : Mélenchon va vivre dans un paradis socialiste et la France s'en débarasse.