Depuis qu'il a été élu président en 1999, plusieurs sondages indiquent que les électeurs les plus fidèles à Hugo Chavez se trouvent parmi les populations les plus déshérités du pays. Chavez a toujours clamé son intérêt pour les plus démunis. C'est pour cette raison que son gouvernement a mis en place une série de mesures dites "sociales" afin d'améliorer les conditions de vie dans le domaine de l'éducation, de la médecine, de l'éducation et au niveau culturel.
Selon les autorités vénézueliennes, le taux de pauvreté a diminué de 27% ces 10 dernières années tandis que l'extrême pauvreté a reculé de 7,7%. En 1999, lorsqu'il est arrivé au pouvoir, 49% de la population vivait sous le seuil de pauvreté et 21% souffrait d'extrême pauvreté. Les chiffres ont été confirmé par plusieurs ONG présentes sur place.
Mais l'opposition vénézuelienne affirme que les chiffres sont trafiqués et qu'il suffit de se rendre sur place pour se rendre compte du déclin des conditions de vie à l'intérieur du pays malgré les revenus provenant de la production de pétrole. L'opposition estime que le gouvernement de Chavez ne dépense que 4% du budget national au profit de missions sociales et que le taux de criminalité ne cesse d'augmenter car la pauvreté augmente. Alors qui croire?
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