Ben Ali a limogé vendredi son gouvernement et annoncé la tenue d’élections législatives anticipées dans un délai de six mois.
Ces nouvelles mesures interviennent alors que le dictateur tunisien est confronté à une vague de contestation sans précédent depuis son arrivée au pouvoir, en 1987.
La veille, il avait annoncé à la télévision qu’il ne briguerait pas un nouveau mandat à l’élection présidentielle prévue en 2014. Des milliers de manifestants se sont rassemblés vendredi à Tunis pour réclamer sa démission immédiate.