Magazine Cinéma
Il n'y a rien de moins décevant que d'apprécier le premier livre d'un auteur et de ne pas accrocher au second.
Je partais avec des critiques positives en tête et je trouvais l'idée sinon originale au moins intéressante.
J'aime les romans épistolaires, j'en ai beaucoup lu ces derniers mois, et si l'histoire d'un jeune homme et d'une jeune fille s'écrivant par lettre à l'ère d'internet est séduisante, on déchante rapidement, une fois que l'on comprend que dans ce scénario cousu de fil blanc, ils finiront par tomber amoureux l'un de l'autre. Comme c'est romantique, ou vu et revu.
J'avoue que le style d'écriture est un point positif, il est assez fluide et l'histoire sous la plume de la jeune auteur en devient assez réaliste. Cependant, malgré cette qualité pour le moins indéniable, ces échanges épistolaires n'en sont pas moins mièvres et frôlant parfois la psychologie de comptoir.
Passés les premières lettres, je reste sceptique.
Finalement, je n'ai pas réussi à rentrer dans l'histoire, trop stéréotypée à mon goüt, trop prévisible, ni à vraiment m'attacher aux personnages.
Néanmoins, je reste convaincue que l'auteur possède un très beau style, le petit quelque chose qui fait la différence
J'ai été subjuguée par son diptyque fantasy (ndlr La Langue du silence, review à venir) Jongler entre les genres est un exercice difficile. Et pour ce qui est du roman réaliste, j'attend d'être convaincue
Quatrième de couverture:
Gabrielle et Antoine n’auraient jamais dû se rencontrer et pourtant… une simple lettre anonyme va faire basculer leurs destins. Le hasard ? La chance ? Tous deux vont découvrir ce que le mot Confidence veut réellement dire. Peut-on s’attacher à un être juste au travers de mots, peut-on changer son chemin pour un inconnu ? Nous avons tous besoin d’une épaule mais a-t-on conscience de ce que cela implique ? De nos jours on communique essentiellement par mail, par SMS. Dans ce livre on redécouvre le plaisir de la correspondance manuscrite, de l’ambiguïté. La peur de se dévoiler, d’oser se rencontrer pour de vrai…