CHAMBRE D'HÔPITAL.
Tu es allongée sur ce lit étroit
Qui pourtant parait si immense
Sous ta petite silhouette diaphane
De la fenêtre s’infiltrent des rayons de soleil
Fades et blanchâtres
Qui s'entremêlent aux barreaux du lit
Tu es immobile, les yeux fermés
Seule ta respiration lente et paisible
Converse avec moi
Toutefois je ressens tes souffrances
S’exhaler de tout ton être
Et de sous le lit,
S’élèvent les effluves de la fin
Qui subtilement s'imprègnent
Aux draps immaculés
Du fond de la pièce résonnent
De livides échos du passé
Qui ne cessent de nous assaillir
Je comprends tes souffrances
Que le temps jamais n'adoucira
Et au pied de ton lit éphémère
Déjà est suspendu
Un linceul fin et soyeux
Qui éternellement te bercera
27 novembre 2010