VOYAGE EN CERF-VOLANT.
Truculent,
Succulent,
Excellent,
mon cerveau... lent,
exulte, s'exalte vibrant,
aux cahotements,
de ce voyage insolent,
de cette vie aux parfums violents,
vaste enclos sans murs défiants,
où se confondent droiture et égarements.
...
Et si je devais me poser brusquement,
je demanderais encore de ce songe apaisant,
pour me guérir de ce monde décadent,
de ces plaintes qui naissent du malheur latent.
...
Et si je devais me réveiller vivant,
je prierais pour éviter à mon âme son écartèlement,
pour me plaire encore de ces sourires d'enfants,
de ces rires aux couleurs d'un grand soleil rayonnant.
...
Rappelez-moi ces souvenirs,
d'un lointain dimanche,
quand pères et fils,
mères et filles,
s'amusaient,
à rendre beaux
les jours monotones,
d'une vie diaphane.
Je veux rêver encore,
croire encore...