Jeanne Bordeau expose ses tableaux de mots (à la galerie Verneuil Saint Pères, 13 rue des Saints Pères à Paris). C’est le résultat de sa lecture de la presse française. Comme l’année dernière ce n’est pas guai.
J’en retire l’image d’une nation passive, sans idée, sans projet, sans rien. Elle fait le dos rond en espérant que les éclairs tomberont ailleurs. Elle ne désire pas. Sinon de ne pas choir un peu plus. « Learned helplessness » disent les psychologues anglo-saxons. Les nations aussi peuvent être déprimées.
Quel changement nous faudrait-il ? Et si nous redevenions le foyer révolutionnaire du monde ? Et si nos idées faisaient à nouveau trembler la planète ?
Indicateur de succès ? Que la presse anglo-saxonne parle à nouveau de nous avec stupeur et tremblement !