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La chronique du dimanche de POC

Publié le 16 janvier 2011 par Poclatelephage
Parfois, j'aimerais parler sur ce blog d'autre chose que la télévision, mais je suis immédiatement assaillie de remords si je le fais. Vous me direz que cet espace m'appartient et que j'y fais bien ce que je veux, mais pourtant ce n'est pas si simple bizarrement. Voilà pourquoi à partir d'aujourd'hui, j'ai décidé de créer une rubrique du dimanche dédiée spécifiquement à tout autre chose que la télévision. Je pourrai y parler cinéma, littérature, jeux vidéo voire cuisine, si je le désire. J'ai déjà quelques billets en réserve que je n'ai pas osé publier pour les raisons que j'évoquais plus haut.
Je suis journaliste et je sais à quel point le rubriquage peut être contraignant, et pourtant j'adore ça, donc je crée ma première rubrique aujourd'hui : la chronique du dimanche.
Je vais débuter ma première chronique du dimanche par un sujet sensible, qui ne va pas m'amener que des amis, mon point de vue autorisé sur le jeu « Disney Epic Mickey » exclusivement sur Wii.
Mais pour débuter ce premier hors sujet qui promet d'être long comme un jour sans pain, il va falloir que je revienne à la source du problème : la Wii en elle-même.
Je suis une jeune Nintendo addict. Ma passion a débuté en 2000 quand j'ai investi dans une N64 d'occasion pour pouvoir jouer à Mario Kart. Ce premier achat en a entraîné un autre, deux ans plus tard, celui d'une game boy color d'occasion sur ebay. Entraînée dans une spirale infernale, j'ai ensuite investi dans la game cube, puis je me suis fait offrir la première ds...pour en arriver à la Wii.
Je voue un culte païen à la N64, dont j'ai acheté les meilleurs jeux sur ebay. J'ai du me résoudre à l'idée que la game cube n'égalerait jamais en qualité sa prédécesseuse et puis j'ai eu la Wii.
[A l'instar de Sheldon cambriolé, je mets deux minutes à énumérer mes consoles et tous mes jeux...]
La Wii n'est pas une console de jeux pour les gens qui aiment jouer aux jeux vidéo, mais un gadget dédié aux gens qui ont envie de faire les guignols devant leur téléviseur ou qui pensent réellement qu'une balance bizarre peut les aider à maigrir, ce qui se ressent dans le panel de jeux sortis depuis sa mise sur le marché.
Le Zelda Wii doit être un excellent jeu, mais malheureusement je n'adhère pas à l'univers Zelda. Pour compenser, les japonais ont sorti deux Mario nouvelle génération, rien à dire « Mario Galaxy 2 » est le meilleur jeu vidéo auquel j'ai joué dans ma vie, un Mario remixé, qui ne m'intéressait pas, et un plutôt sympathique Mario Kart, qui peut se jouer avec les manettes de la game cube tellement la wiimote n'est pas pratique, joli constat d'échec.
En dehors des jeux que je viens d'énumérer, pas de quoi pavoiser du côté de Nintendo...
Il vaut mieux avoir appartenu au jury d'un célèbre télé-crochet pour apprécier la console, car si on est seul et qu'on a malheureusement installé sa console dans un salon qui ne ressemble pas une salle de jeux, on est vite limité avec sa Wii, qui a tendance à s'étaler.
[Je suis amère, je sais.]
Mais bon, comme les créateurs de la Wii ne sont pas dupes, ils offrent la possibilité de télécharger des anciens jeux de consoles de qualité pré-game cube pour s'amuser un peu avec elle. Je me demande s'il est réellement normal parfois, que je frissonne de joie à l'idée de rejouer avec « Mario Party 2 » sorti sur N64 alors que je possède « Mario Party 8 » dédié à la Wii...
Bref, vous saisissez le sens de ma démonstration.

Cet été, j'apprends qu'un jeu ultime, génialissime, super culte... va sortir sur Wii et qu'il mettra Mickey en scène dans un univers inspiré des parcs Disney.
Ceux qui me lisent régulièrement réalisent à quel point ce jeu est le Graal que j'attendais pour ma console un peu pourrie, qui me permet toutefois de jouer au génialissime « Mario Galaxy ».
Je patiente donc jusqu'à Noël et je m'offre, car personne de mon entourage ne le fera, « Disney Epic Mickey». Entre temps, j'ai lu les critiques qui évoquent notamment un énorme défaut du jeu, sa caméra totalement incontrôlable qui flingue le plaisir de jouer, mais comme une poc avertie en vaut deux, je ne m'inquiète pas trop et finalement j'ai eu raison car ce défaut n'est pas celui qui me choque le plus dans le jeu.
Mickey Wii a eu le droit à deux pages dans Télérama. Je n'en reviens pas en y jouant.
Bon, rien à dire, c'est très joli, mais putain que c'est chiant comme jeu.
La chronique du dimanche de POC
Pour vous narrer l'histoire, une nuit d'insomnie, Mickey, en mode apprenti sorcier, a ravagé un monde alternatif en y renversant du dissolvant. Enfin, c'est ce que j'ai compris à l'avant-propos. Il n'est guère tourmenté par ce forfait car à l'instar de Céline Dion, il pense que ce n'était qu'un rêeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeve. Mais plusieurs années plus tard, il se retrouve propulsé dans le sinistre univers qu'il a ravagé avec pour mission de... en fait je n'ai pas compris sa mission. Pas de princesse blonde à sauver a priori.
Mickey évolue donc dans un univers sinistre dédié à Oswald, et c'est la magnifique idée du jeu, ce personnage était en quelque sorte le brouillon de Mickey qui a disparu avec l'avènement de la souris à grandes oreilles, où vivent tous les personnages délaissés par Disney (Horace, Clarabelle, des Pat Hibulaire...).
A sa disposition, la souris a deux armes, il peut soit peindre le monde, soit le dissoudre avec du dissolvant. Selon les choix opérés par le joueur, l'aventure prendra un tour ou un autre. Le joueur est également libre de remplir les quêtes proposées par les personnages du jeu ou les oublier. Le problème étant qu'on nous propose tellement de micro quêtes qu'on les oublie au fur et à mesure. Je suis d'une nature plutôt serviable pourtant, surtout dans les jeux vidéo.
Comme je le disais, les décors sont magnifiques, et l'idée de ce monde parallèle est bonne.
Qu'est ce qui cloche alors ?
Depuis le début du jeu, j'ai l'impression de faire strictement n'importe quoi et d'avancer dans un brouillard épais. Je ne suis sans doute pas faite pour être une gameuse indépendante. J'ai besoin de consignes. L'ampleur des possibles est certes importante et sympathique, mais je m'y perds un peu.
De plus, on ne sait jamais vraiment quand le jeu va vous autoriser à sauvegarder. On avance donc, on reçoit des consignes puis on éteint sa console et quand on reprend le jeu, on ignore absolument ce qu'il fallait faire et impossible de retrouver des instructions précises, donc on tâtonne...
J'arrose donc beaucoup de choses alternativement de peinture et de dissolvant. Je combats des monstres à l'arrache, qui finissent par périr à la cinquième tentative, ce qui finit par être lassant.
En comparaison de « Mario Galaxy 2 », qui vous pousse sans cesse à préciser votre jeu, « Mickey » est vraiment très décevant.
Je pense qu'il faudrait que je recommence tout depuis le début en me concentrant plus, car jouer ce n'est pas que du plaisir, comme je l'ai appris avec « Mario Galaxy 2 » en quêtant pour la 928ème fois des pièces violettes sur des cases qui disparaissent au premier passage et qui ne repoussent jamais, mais je suis vraiment très, très loin d'être accro à Mickey Wii.
En filigrane de cette critique, très négative, je le réalise en me relisant, car j'oublie notamment d'évoquer les intermèdes en 2D absolument superbes (à défaut d'être surprenant, à la cinquième fois, malgré les décors changeants et la difficulté croissante), il faut voir une lettre d'amour à « Mario Galaxy 2 », le meilleur jeu auquel j'ai joué à ce jour. Totalement addictif, avec un niveau de difficulté qui s'adapte au joueur, rien ne vous oblige à aller chercher les étoiles apportées par le comètes, qui pour certaines demandent des heures d'entraînement, j'en sais quelque chose, « Mario Galaxy 2 » est le jeu ultime de la Wii (à ce jour).
Mais, comme je n'aime pas jeter le bébé avec l'eau du bain, je suis prête à me laisser convaincer par un fan de Disney Epic Mickey, que je n'ai rien compris au jeu...

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