Padzone : vos jeux du moment #53

Avant de commencer le Padzone de cette semaine, j'aimerais faire une petite réctification orthographique sur une faute qui m'exaspère et que j'ai retrouvé partout dans les journaux et même dans les plus grands quotidiens nationaux. On ne dit pas "Ben Ali", mais on dit "Ben a lu". Voilà qui est chose faite.

Si la semaine s'est révélée chargée en actualité internationale, en revanche, au pays des jeux vidéo, les acheteurs faisaient grise mine, et seules les soldes ont pu étancher la soif de nos valeureux rédacteurs qui soutenaient de leur salon cette cabale réelle (comme les tirs de la police tunisienne). La huitaine était donc propice à jouer à de bons jeux loupés à leur sortie faute de temps et d'argent, à découvrir des classiques ou encore à profiter d'offres exceptionnelles comme les 100% de réduction. C'est pourquoi Izzi, nous fait replonger dans nos blus beaux souvenirs de RPG portable en jouant à Golden Sun, alors que le troisième est sorti en fin d'année et que Néluge devient accro des Meuporg, comme on dit dans le milieu, en faisant ses premiers pas dans World of Warcraft et tente même innocemment dans son petit texte, de replacer des mots du générique du Podcast Livegen. Ah le filou ! Quant à spartan333, lui, il joue gratis (Tipiak !) et nous prouve que même dans le cruel monde des jeux consoles, ce n'est pas la taille qui compte. Un dernier rappel pour les endormis du fond : si jamais vous voulez nous proposer un petit texte sur le jeu auquel vous vous adonnez en ce moment, n'hésitez pas et contactez un membre de l'équipe, et l'on publiera votre billet dans le Padzone de la semaine prochaine. Je vous laisse, il faut que j'aille tester le "savoir-faire, reconnu dans le monde entier, de nos forces de sécurité".

Spartan333 joue à Doritos Crash Course sur 360
La semaine passée, je jouais pour pas cher. Cette semaine, c'est encore mieux puisque j'ai téléchargé un jeu gratuit sur le Xbox Live Arcade. Doritos Crash Course, de son petit nom, propose une quinzaine de niveaux permettant de courir des parcours en un minimum de temps avec son avatar. Sympathique, joli et simple, le soft est un réel plaisir, comme l'avait aussi été Doritos : Dash of Destruction il y a deux ans, gratuit lui aussi. Le mode Xbox Live permettant d'affronter un ami est très fun et je me suis surpis à plusieurs reprises en train de fixer l'écran, redressé sur mon lit, concentré comme jamais, afin de finir un niveau avec la médaille d'or. Et quelle honte je ressens lorsque le jeu me propose la voie du poulet, offrant la possibilité de passer un passage raté trop de fois pour continuer l'aventure sans trop de prises de tête. Mais je ne suis pas comme ça moi, je ne me défile pas et finis le jeu en une petite heure avec la moitié de médailles d'or. Quand je lui annoncerai l'exploit, ma maman sera fière de moi !

Néluge découvre World of Warcraft (Mac)
Les Meuporg, fléau des jeunes de notre société moderne. Véritable addiction, les joueurs qui se sont laissés entrainer dans les entrailles du genre y abandonnent vie sociale et se déconnectent du monde qui les entoure. Voilà en résumé les paroles alarmistes que l'on entend encore trop souvent dans les médias concernant un certain World of Warcraft. Mais combien de ces journalistes se sont essayés au jeu avant de tirer d'hâtives conclusions ? Pour ne pas me laisser emporter par ce discours préfabriqué, il était grand temps de me faire ma propre idée du célèbre MMORPG de Blizzard, et c'est épaulé par notre ami Yakumog que j'ai fait mes premiers pas dans le monde d'Azeroth. Mes premières impressions sont loin de ce que j'imaginais : il s'agit ici d'un monde onirique plein de richesses, avec de (très) nombreuses subtilités, aussi bien de gameplay que dans l'univers proposé. Je pensais plonger dans un jeu purement social sans grand intérêt, mais le background et les challenges semblent au rendez-vous, et on se rend vite compte du nombre faramineux de choses à accomplir. De quoi satisfaire n'importe quelle âme de gamer. Malheureusement, ces quelques lignes ne me permettent pas de détailler plus, mais mettez donc vos préjugés de coté, et foncez vous faire votre propre avis. Bien plus simple qu'une pathologie d'addiction, ces joueurs de WoW sont surtout atteints d'un mal très contemporain : la passion des jeux vidéo.

Izzi joue à Golden Sun sur GBA
Alors que le troisième épisode est sorti sur Nintendo DS cette semaine, après sept ans d'absence, j'ai pu acquérir le premier épisode de cette fabuleuse série, encore sous blister et pour seulement quelques deniers. L'occasion pour moi de me relancer corps et âme dans cette épopée que je n'avais jamais pu finir étant gosse. C'est avec joie que je retrouve les personnages charismatiques tels que Jenna, Isaac et Felix (version anglaise) dans leur quête épique qui leur demande de visiter les phares disséminés aux quatre coins du monde de Weyard afin d'empêcher des malfrats de récupérer toutes les étoiles élémentaires. Une histoire très basique pour un RPG qui revendique son côté Old-School parfaitement mis en scène. Il n'est pas rare d'enchainer combat sur combat devant un village juste pour acquérir la dernière armure qui manque pour être au top! Les évènements s'enchainent néanmoins sans temps mort, et alors que vous visitez des villes, des déserts, des caves et des villages enneigés, vous rencontrez toutes sortes de personnages hauts en couleur dans la pure tradition des jeux de rôle japonais. Golden Sun est à conseiller à quiconque pense que les jeux de rôle de cette génération sont trop modernes ou qu'il leur manque la magie d'antan, histoire de se replonger le temps de 20-25 heures dans un monde féerique, où se côtoient Djinns, humains et monstres en tout genre !

Comme le dirait Néluge, et toi, à quoi tu joues ?