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La grâce de Sofia Coppola par Orange Mécanique

Publié le 18 janvier 2011 par Orange Mecanique & Lady Penelope
La grâce de Sofia Coppola par Orange Mécanique
Je suis évidemment allée voir le dernier Sofia Coppola. Je ne l'aurais loupé pour rien au monde. J'ai déjà du le souligner dans quelques billets, je suis une inconditionnelle de la réalisatrice. J'aime tout chez elle. Son compagnon, son père, son style, sa discrétion et ses films. Même Marie-Antoinette aux critiques très partagés est pour moi une référence. Et je ne sais lequel est mon favori, Virgin Suicide ou Lost in Translation ? Si j'avais 10 ans, je voudrais faire "Sofia Coppola" dans la vie...
Alors qu'en est-il de son petit dernier ? Somewhere, comme Lost in translation par ailleurs,  se déroule dans un hôtel de luxe. Johnny Marco acteur à succès, réside pour une durée indéterminée au Château Marmont sur Sunset Boulevard, repaire du Tout-Hollywood. Sa vie à ce moment précis s’organise entre la promo d'un film, l’alcool et les femmes. Il reste pendant des heures sur le canapé de sa chambre à boire des bières, il s’ennuie. Le film commence sur une illustration de l'état du personnage ; il tourne en rond au volant de sa voiture de sport dans le désert.Puis un jour, il va recevoir la visite de sa fille de 11 ans. Il devra s'en occuper pendant quelques jours, et ajuster son train vie à elle, pour elle...
La grâce de Sofia Coppola par Orange Mécanique
J'ai beaucoup aimé.Là où certains voient une mollesse désinvolte,  ou  de la superficialité,  je choisis plutôt cette formule : "Etat atmosphérique de l’existence où la souffrance ne peut être qu’une sublime anecdote". J'aimerais citer l'auteur de ces quelques mots, mais je ne sais plus où j'ai bien pu les lire...Comme toujours chez Miss Coppola, la musique et les images sont parfaites. Chics et planantes. Additionnées à une mise en scène minimaliste, vous en sortirez mélancolique. Tout est toujours suspendu, pudique et délicat.
En revanche n'est pas Bill Murray qui veut. Stephen Dorff n'arrivera malheureusement jamais à me convaincre. Très mignon le bougre, mais creux. Trop de sobriété dans le jeu d'acteur amène au vide.Je crois comprendre le choix du casting, mais pour ma part je suis restée de marbre. Heureusement, une jeune actrice vient nous enchanter. Elle Flanning demeure certes dans la lignée des héroïnes "coppoliennes", blonde, jeune et gracieuse, mais avec un je ne sais quoi de plus. Si je sais, elle a l'air d'un ange. Elle apporte encore plus de lumière aux images pourtant déjà très belles.  Elle est solaire de surcroît. Je suis tombée sous le charme. Une vraie révélation !
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