Review, j'écris ton nom. Six lettres, c'est déjà bien, c'est un début.
Review, donc, j'écris ton nom, à défaut de te rédiger, toi.
Oui mais, je n'avais pas le temps, j'avais autre chose de prévu ce soir. Enfin disons qu'ensuite ça s'est annulé, et qu'effectivement j'aurais pu, mais ensuite j'ai eu la flemme de lancer le pilote que je m'étais prévu pour plus tard dans la semaine. Bon, bien-sûr je suis pas certaine d'avoir le temps plus tard cette semaine, mais ya de fortes chances quand même, alors... et puis, c'est pas comme si j'avais pas 2h de train demain. Donc bon, voilà, on dit plutôt demain, d'autant que demain je serai plus disponible intellectuellement, moins fatiguée par le boulot, moins stressée par ma collègue, et puis j'aurai mangé japonais, et je suis toujours plus productive quand je mange mon chirashi, alors que là, tu vois, soupe au poulet, bah c'est pas l'éclate pour rédiger une review, tu vois.
Et pis mon chien l'a mangée.
Review, sois bénie entre toutes les formes de posts, parce que tu es pourtant si facile à écrire lorsque j'ai regardé l'épisode. Surtout s'il était nul. Mais s'il était bien, aussi. Au milieu, déjà moins.
Review, je pourrais me fendre d'un petit mot sur ci ou sur ça histoire de réagir au quart de tour, mais en réalité, 20 blogueurs téléphagiques m'ont déjà précédée, car review, je le sais bien, ce qui fait aussi ta valeur c'est le côté "exclu !" de ta rédaction dans les heures qui suivent la sortie de l'épisode. Manque infini de chance, cette nuit, je dormais, et ce matin, je travaillais.
Review, j'ai voulu t'écrire une ode parce que ce soir, je n'avais pas envie de me fouler. Mais à bien y réfléchir parfois certaines reviews sont comme ça aussi, ça évite de trop se creuser, on se contente de livrer nos impressions sur le vif, pour être dans la course, pour montrer qu'on suit l'actu, pour montrer qu'on est "in".
Bah écoute, review, du coup, là maintenant je me sens moins coupable.