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Tunisie : «aller jusqu'à la démocratie»

Publié le 19 janvier 2011 par Letombe
tunisie-aller-jusqu-a-la-democratie1 La Première secrétaire du PS était l'invitée des 4 Vérités sur France 2 ce mardi 18 janvier. Martine Aubry est revenue sur la situation en Tunisie. >> Lien vers la vidéo

Tunisie : un gouvernement de transition démocratique

Interrogée sur le nouveau gouvernement, Martine Aubry a indiqué que ce n'était «pas le gouvernement démocratique dont on pouvait rêver», mais «un gouvernement de transition avec des hommes et des femmes issus de la société civile, et des chefs importants des partis d'opposition».   La Première secrétaire a rappelé qu'il ne fallait «pas se réjouir trop tôt, ni critiquer, mais demander des gestes avec la libération des prisonniers politiques, la liberté de la presse, la liberté d'expression».   Réaction du gouvernement français
La Première secrétaire a jugé «très grave» le «silence assourdissant du gouvernement français», qui n'a «pas condamné la répression en Tunisie alors qu'il y a eu 78 morts, et que l'on a tiré sur la foule».   «Quand un peuple est en train de se battre pour ramener la démocratie, et que la France, terre des libertés, est sur le retrait, c'est incompréhensible pour le monde (...), c'est une faute majeure de la diplomatie française», a déclaré Martine Aubry.   Absence de liberté en Tunisie Depuis 2005, le Parti socialiste a «toujours condamné l'absence de liberté en Tunisie», a rappelé la Première secrétaire, rajoutant que le PS avait demandé l'exclusion du parti de Ben Ali de l'Internationale socialiste.  

Devoir de transparence pour le Niger

Martine Aubry a évoqué «des zones d'ombre» par rapport à l'enlèvement des 2 français au Niger. En effet, sur la version délivrée par les autorités françaises, des éléments démontrent que l'on nous a «pas dit l'intégralité de la vérité». Il faut donc que le gouvernement fasse toute la lumière sur cette affaire, et dise la vérité, aux familles d'abord, aux Français ensuite.  

Débat sur taxation des plus-values de la résidence principale

«Les principales inégalités en France relevaient des inégalités de patrimoine» : «la vérité, c'est que l'on veut supprimer la résidence principale de l'impôt sur la fortune», a indiqué la Première secrétaire.   «Au moment où l'emploi est la principale préoccupation des Français, le gouvernement pense à donner plus à ceux qui ont déjà beaucoup, au lieu de supprimer la défiscalisation des heures supplémentaires pour créer 300 000 emplois d'avenir pour les jeunes, pour étendre le contrat de transition professionnelle pour les licenciés», a également déclaré Martine Aubry.

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