La dernière étude publiée par le Crédit Agricole laisse entrevoir une hausse des prix immobilier mesurée en 2011.
Selon Olivier Eluère, économise au Crédit Agricole, l’emballement du marché connu en 2010 est plutôt surprenant au regard d’un « contexte économique encore fragile » et ne devrait pas se poursuivre.
Cependant il ne s’est ni assaini ni fluidifié et l’année à venir devrait connaitre un meilleur équilibre.
Prix immobilier : des facteurs de soutiens moins favorables
L’économiste table sur une évolution nationale des prix immobilier autour de +3 %, bien loin des sommets atteints l’année dernière (entre 8 et 10 %). La demande devrait en effet connaitre une légère baisse car « les facteurs de soutien à l’œuvre en 2010 vont devenir moins favorable ».
Au premier rang d’entre eux, les taux de crédit habitation qui, après avoir enregistré une baisse historique, remonteront en 2011.
Les avantages fiscaux accordés aux acquéreurs seront également moins attractifs, la mise en place du PTZ+ ne suffisant pas à compenser la suppression du crédit d’impôt pour les intérêts d’emprunt et la moindre réduction d’impôt du dispositif Scellier.
De plus, le Crédit Agricole mise sur un taux de chômage toujours élevé en 2011 (9,2%).
Et compte tenu de la nette surévaluation des prix (estimation appartement et estimation maison ), il est probable qu’une partie des acheteurs potentiels deviennent plus hésitants et reportent leur achat.
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