Parle-leur de batailles, de rois et d'éléphants

Avec un titre pareil ça donne envi non? J'ai donc acheté le dernier bouquin de Mathias Enard par hasard en cherchant un cadeau de Noël dans une grande librairie de Tarbes. En général je suis assez déçu par ce genre d'achat impulsif dans les boutiques d'aéroports ou de gares, mais là ce n'est pas le cas.

J'avais aussi lu la page de garde qui disait: « En débarquant à Constantinople, le 13 mai 1506, Michel-Ange sait qu'il brave la puissance et la colère du Pape, dont il a laissé en chantier l'édification du tombeau, à Rome. » Quand un peu plus bas j'apprends que Michel-Ange s'est rendu à Constantinople pour construire un pont, je suis accroché, je veux lire cette histoire.

J'ai dévoré ce livre en d'un seul coup, en trois – quatre heures et l'histoire m'a fait voyager dans des lieux inattendus avec des personnages tout aussi inattendus. Un vrai plaisir.

Malheureusement, je suis toujours un peu découragé quand je lis des auteurs comme Mathias Enard. C'est tellement bien écrit que je me dis que je peux écrire sur ce blog pendant des années je n'arriverai jamais à la moitié du talent d'un Mathias Enard.. Je n'ai qu'à m'y faire et puis voilà!

J'ai aussi beaucoup aimé le petit (grand) clin d'œil à l'auteur de If.