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Une vie de chien-IV

Publié le 20 janvier 2011 par Jemesensbien

Tout le monde connaît la formule « une vie de chien », je dirais plutôt « une vie d’homme ayant adopté un chien » nous confie Marcella maîtresse de Tarzan, un Golden Retriever, qui au fil des mois nous conte les splendeurs et misères de la vie en ville avec un animal de compagnie.

Petite précision, quand on parle d’une « vie de chien » vous allez le découvrir avec Marcella, il ne s’agit pas de celle du chien… mais bien de la vie du maître, urbain de son état (à la campagne c’en est autrement) qui a eu un jour l’idée (qu’elle est pas si bonne que ça) de prendre un chien en ville, et qui plus est à Paris !

Épisode 4 : Le chien a toujours faim

En général, le chien a toujours faim. Le golden retriever lui, a super faim de tout, dès que sa fougueuse imagination culinaire peut s’envoler. Que l’on passe à table et le voilà assis penaud à la frontière de la cuisine où il lui est interdit d’entrer, les yeux larmoyants, un long filet de bave lui coulant en continu des babines sur le carrelage. C’est sa mine « à l’affût d’un miracle qui pourrait bien lui arriver ». Le miracle se matérialisant parfois lorsque la pitié nous assaille, en restes de plats familiaux, pots de petits suisses ou yaourts à lécher une fois vides et autres micro faveurs qu’un si bon toutou est en droit d’attendre de sa famille d’adoption.

Une vie de chien-IV
Le plus violent restant à vivre dans la street… Là, le bon toutou délire totalement, car il se jette sur absolument tout ce qui traîne de non comestible. Bien sûr, on croise parfois un pauvre morceau de croissant qu’un gourmand a laissé choir et ça n’est pas un drame, tout le monde assume, cela lui coûtera 92 grammes de gras sur les hanches, une broutille pour son gabarit de sportif, mais si sa gloutonnerie s’arrêtait là, la vie serait trop simple. Chaque aliment rassis, pourri, oublié des services municipaux, chaque petit cadeau liquide déposé là par de joyeux fêtards alcoolisés, fait l’objet de sa convoitise, sans discrimination. C’est ainsi que certains dimanches entre 7h30 et 9h, les braves gens de ma rue entendent un hurlement déchirer l’air. Ce hurlement appartient à celle qui souffre de n’avoir vu arriver ni avoir pu éviter le pire. Et pendant ce temps, le bon toutou se lèche délicatement les babines. C’est tellement bon !
À suivre…

Zut j’ai manqué le 1er épisode Ramassage et dignité, le 2e épisode : C’est une fille ou un garçon ?, le 3e épisode L’amour mal placé du chien.

Qui est Marcella ?
À part être la maîtresse de Tarzan, c’est une femme, bosseuse, mère et copine comme nous, une écrivain qui met ses beaux mots sur des tee-shirts, de la vaisselle, de la papeterie (vous savez l’agenda Reine des Une à Unes), des bijoux aussi… Une nana qui écrit en marchant (en baladant Tarzan), en dormant, en mangeant des gâteaux chocolat amande (avec ses filles), en choisissant sa 59e paire de baskets. Elle écrit sa vie et donc la nôtre, lumineuse et tragique, dérisoire et glorieuse, parfois si légère… Elle écrit les presque rien qui changent presque tout parce que soudain ils agrandissent le monde. Elle s’écrie tout simplement car décidément, la vie est belle comme une paire de palmes orange ondulant au bout d’une femme poisson dans une piscine turquoise. Elle écrit aussi pour que je me sente bien !

Retrouvez son bureau des mots beaux sur le site : www.bureaudemarcella.com

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