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140 milliards de dettes… petit précis d'énonomie...

Publié le 23 janvier 2011 par Philippejandrok

d0889dbe875fa6c7c5687d52d0e8cf4c.jpg140 milliards, c'est à peu près ce que la France doit aux banques, et qui va payer ? À votre avis, qui va payer cette dette ? En dehors des contribuables ? Le président Sarkozy avait déclaré au début de son mandat :
- "Avec quoi voulez-vous que l’on paye, les caisses sont vides."
On pourra dire ce que l’on voudra, mais sur ce point il n’avait pas tors et sa volonté de diminuer les dépenses de l’État sont désormais compréhensibles, en revanche ce qu’il l’est moins, est que ces économies se font aux dépens du citoyen et que la classe politique n’en souffre quasiment pas, il faut bien que quelqu’un en profite n’est-ce pas ?
Or nous vivons dans un monde complexe, un monde dirigé par les banques et les assurances qui décident ce qui est bon pour un état et ce qui ne l’est pas. Mais imaginons un instant que le crédit des états soit subitement exigé que se passerait-il ?
Une banqueroute générale, une faillite des banques nationales, et la disparition totale de toutes vos économies, de toute une vie d’économie, car les banques malgré leur pouvoir sont fragiles, Monsieur Cantona les a fait trembler dernièrement en lançant un appel à la population la conseillant de retirer son agent des comptes, oui, pourquoi pas, mais quelle serait la conséquence si 10 000, 10 000 0000 de personnes décidaient de le faire ?
Ce serait la faillite immédiate d’une banque, et d’un système économique fragile, pourquoi ?
Une banque est un lieu de stockage financier, elle stocke votre argent, vos économies, vos assurances vie, vos actions, si vous en avez… mais vous devez prévenir votre banque si vous souhaitez faire un retrait dépassant une certaine somme, car votre banque possède en effet peu de liquidité, étrange, non ? Elle ne fait pas que stocker, elle s’amuse et travaille avec de l’argent qui ne lui appartient pas, mais qui vous appartient pour engranger des bénéfices considérables, ajouter à cela, que la banque facture ses services, aux clients dont elle se sert des comptes pour son propre enrichissement. Ce qui est, vous en conviendrez, un comble.
Ce qui explique pourquoi dans votre banque, il n’y aura jamais la totalité de votre compte en liquide, parce qu’il est investi ailleurs, sur des marchés internationaux par exemple. Votre argent est virtuel, vous savez que vous en êtes le possesseur mais vous ne le voyez jamais, dans les films de cinéma on vous montre des valises pleine de billets et l’on se demande comment dans la réalité peut-on posséder de tels sommes en liquide, mais c’est une autre problème.
Les banques jouent en bourse l’argent qui ne leur appartient pas, ne serait-il pas de leur devoir de partager leurs bénéfices avec le client dont elles volent l’argent pour s’enrichir sans jamais lui demander son autorisation ? Il est illogique, incohérent et malhonnête d’agir ainsi, pourtant, c’est une institution et chacun accepte ce comportement sans réaliser les véritables intentions d’une banque.
Les conseillers bancaires sont également payés à la commission, ne l‘oublions pas, c’est dire que leurs conseils ne vont que dans une direction, la leur et surtout celle de leur employeur.
Il y a quelques années, j’ai reçu un coup de téléphone de ma conseillère qui me proposait une affaire en or : acheter des parts dans la banque et des actions bien sûr, des actions fantastiques qui ne pouvaient baisser, c’était les fameuses actions qui de 19,90 euros sont passées en quelques années à 1, 30 euros, c’était le scandale Natixis.
Évidemment, je ne suis pas tombé dans le panneau, mais des milliers de sociétaires ont injecté des milliers d’euros d’économie dans cette affaire conseillée par la banque et ont tout perdu, suite aux conseils avisés de leur conseiller.
Le conseiller est-il responsable, peut-être que oui, peut-être que non, il est également manipulé on ne lui demande pas de réfléchir aux conséquences, il est juste le petit soldat chargé d’exécuter des ordres qui viennent de très haut. Mais le plus grave ce sont les victimes laissées sur le carreau dont personne ne se préoccupe, car nous vivons dans un système économique pervers qui, comme une chaine de bicyclette en pente descendante ne peut s’arrêter sans risquer le drame.
Qu’importe les pertes collatérales la seule chose qui compte, c’est le profit et l’irresponsabilité des banquiers qui ne sont jamais pris en considération, c’est vrai, le banquier peut jouer votre argent bourse, s’il perd tout, pas de problème il s’agit d’une erreur, tant pis pour vous, lui, il s’en fout. Monsieur Kerviel est le premier à subir les foudres de ses patrons qui sont également responsables de l’avoir laisser agir, car entre la somme qu’il a perdu et celles qu’il a gagnées et fait gagner à son employeur, il ne doit pas y avoir trop d’écart, mais ces milliards auraient très bien pu être redistribués aux possesseurs des comptes dont l’argent à été utilisé, on ne parle jamais des vraies victimes, qui sont les titulaires des comptes. On sait ce que la banque à perdu, mais sait-on seulement ce qu’elle a gagné ????
Il y a dans ce système une véritable perversion animée par des puissances que nous pourrions considérer comme maléfiques, car aucune pensée ou logique positive n’entre en considération, la seule et unique logique est toujours celle du profit.
Les états sont prisonniers de cette logique, même s’ils tentent de maintenir un équilibre.
L’État Français a aidé les banques après le krach, mais ce n’était pas pour aider les banques, mais pour sauver les contribuables français de la faillite, et personne n’a mesuré cette action de la part de nos gouvernants. Ah, il est certain que cela fait du mal de se dire que le président Sarkozy a aider les Français, malgré tout ce qu’il fait, mais pourtant c’est la vérité et il faut rendre à César ce qui appartient à César.
Comme je le disais nous vivons dans un monde complexe sans gentils, mais avec beaucoup de méchants, des personnes si mal intentionnées que l’on ne peut imaginer à quel point elles le sont pour des intérêts qui nous dépassent.
Vous vivons une époque formidable…

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