Ce qui devait arriver arriva… Certains penseront qu’il vaut mieux tard que jamais, puisque j’ai attendu d’avoir plus de trente ans pour lire mon premier livre de la célèbre maison Harlequin.
Au départ, j’entamais une démarche toute professionnelle, afin de comprendre pour quelles raisons les « livres rouges » et leurs récits à l’eau de rose se vendaient en millions d’exemplaires dans le monde entier.
Avant de sélectionner mon roman, j’ai dans un premier temps étudié le site Internet d’Harlequin. J’ai découvert qu’il existait une dizaine de collections différentes, chacune correspondant à un style différent : roman historique, paranormal, univers médical, fantastique, thriller, etc. Du coup, quitte à faire mon éducation « harlequinesque », j’ai opté pour un genre qui m’est peu familier. Ainsi, Le Secret de Megan Hart, appartient à la collection Spicy, celle des romans érotiques…
Le livre le plus érotique que j’avais lu jusque-là était La Bicyclette Bleue (Régine Desforges), si bien que j’ai toujours pensé qu’érotique rimait avec suggestif. Du coup, j’ai trouvé vraiment intéressant de voir que la sexualité pouvait être évoquée sans pudeur, et pourtant sans vulgarité ni violence. Je reconnais qu’il s’agit d’une véritable prouesse de l’auteur.
Mais surtout, l’histoire m’a sincèrement captivée. Sur les derniers chapitres, j’ai survolé les scènes torrides, tout simplement parce que j’étais pressée de connaître le dénouement. Quel est ce fameux secret, qui tient en haleine depuis les premières pages ? Pourquoi Elle, jeune femme qui mène une brillante carrière, enchaîne les aventures sans lendemain, refusant obstinément l’engagement et l’amour ?
Bref, Harlequin ne m’a pas convertie à la littérature érotique, mais je pense qu’il y aura une prochaine fois. Car je suis amatrice de « chick lit » (littérature de filles dans la lignée de Gossip Girl ou Le Diable s’habille en Prada) et Harlequin possède aussi une collection consacrée à ce genre…